Samedi, à l'ancienne abbaye de Soleilmont, c'était la 23ème Nuit du Blues. Une édition qui a failli ne pas avoir lieu. Son fondateur, Michel Rocceti étant décédé inopinément en décembre dernier, les organisateurs du festival ont hésité à organiser cette édition. Mais ils ont finalement choisi de la mettre sur pied et de la lui dédier. Et l'édition de 2019 a, une fois encore ravis les fans de blues, avec une programmation éclectique et internationale.
Homage à Michel
MIchel Rocceti, le fondateur de la la nuit du Blues, est parti trop tôt. Mais sa présence est encore importante sur cette 23ème édition qui lui est dédiée.
« On a eu envie de la faire pour lui rendre hommage, explique Fabrice Hermans, l’organisateur de la Nuit du Blues. Et parce que tous les bénévoles et beaucoup de ses amis nous ont demandé de refaire une Nuit du Blues, justement pour rendre hommage aux 22 années que Michel a passées à l’organisée. Et cette édition lui aurait plu. D’autant qu’on l’a programmée en faisant attention aux goûts qu’il avait et à l’ouverture qu’il avait dans sa façon de voir le blues. »
Deux scènes pour une variété de groupes passionnés
Et le plateau est international. Avec des français et des anglais, bien sûr, mais aussi des américains et même un japonais. Des groupes de haut niveau qui attirent un public conquis. Mais il y avait aussi aussi de jeunes musiciens belges. Comme Sébastien Hogge et son Quartet, fan de blues depuis tout jeune.
« J’aime bien le côté où on laisse un peu la réflexion de côté et où on met ses tripes. Il y a peu d’éléments théoriques en termes musical, mais beaucoup de sensibilité, commente le musicien liégeois. On peut vraiment faire parler ce qui nous rend uniques. »
La 23e édition de la Nuit du Blues a, une fois encore, fait le plein et ravit les amateurs de cette musiques qui puise dans ses racines.