Le gouvernement Wallon, dans le cadre de sa politique intégrée de la ville, a dévoilé son nouveau plan de subsides pour les grandes villes wallonnes. Charleroi va bénéficier d'une enveloppe de près de 52 millions d'euros pour développer ses projets liés au cadre de vie et à l'énergie d'ici 2024. Une bonne nouvelle, dans un contexte budgétaire communal pour le moins compliqué.
C’est un véritable ballon d’oxygène pour le budget de la ville de Charleroi. Le gouvernement wallon vient d’approuver les plans d’actions des 8 villes wallonnes de plus de 50.000 habitants. Et sur l’enveloppe budgétaire globale de 240 millions d’euros, Charleroi décroche un budget de près de 52 millions.
Concrètement, ce subside va avoir un effet catalyseur pour de nombreux projets qui vont voir le jour d’ici 2024, dans les quartiers qui en ont le plus besoin, à Marchienne, Dampremy et Gilly notamment.
Deux grands axes sont privilégiés : l’aménagements de zones vertes de proximité et le quartier pilote Nature en Ville à Dampremy.
De nombreux bâtiments publics vont également faire l’objet de mises à jour énergétiques. La piscine de Marchienne, par exemple sera complètement rénovée. Et l’emblématique bâtiment du Rockerill, racheté récemment par la ville, va pouvoir être remis aux normes.
Enfin, le ministre wallon de l’Economie Willy Borsus a également rappelé qu’un budget de 40 millions d’euros est prévu pour les grandes villes, dans le cadre de la réhabilitation de sites à réaménager (les SAR). Charleroi bénéficiera, de plus de 8 millions 600 mille euros, de quoi pouvoir effacer quelques chancres du paysage carolo comme la tour Interbéton la piscine de Gosselies qui a brûlé, l’ancien service voiries de Jumet ou encore les ateliers du marché vespéral.