Le gouvernement wallon a adopté jeudi un arrêté permettant de mieux réguler les flottes de vélos et trottinettes partagés dans les villes et d'en assurer une gestion plus durable.
Le texte prévoit l'octroi par la Région de licences aux seuls opérateurs qui satisferont à différentes exigences techniques, telles que les caractéristiques des véhicules mais aussi la durabilité de la gestion des flottes. Les communes wallonnes auront la possibilité de fixer des conditions d'exploitation spécifiques sur leur territoire.
"Cette réforme vise à garantir aux clients de ces services des véhicules plus sécurisés. Elle pousse également les entreprises à gérer leur flotte de manière plus durable, notamment au niveau de l'impact énergétique lié aux vélos et trottinettes électriques", commente jeudi le ministre wallon de la Mobilité, Philippe Henry (Ecolo), cité dans un communiqué.
Concrètement, les opérateurs devront introduire leur demande de licence à l'aide d'un formulaire qui se trouvera prochainement sur le portail de la Région wallonne.
Les opérateurs qui proposent déjà des véhicules de cyclopartage depuis plus d'un mois sur le territoire de la Région wallonne devront être en ordre de licence pour cyclopartage en flotte libre au 1er janvier 2024 au plus tard. Pour les nouveaux acteurs, l'arrêté sera immédiatement applicable.
L'arrêté fixe également des règles pour une gestion plus durable de la flotte, à savoir le changement des batteries et la collecte de véhicules de cyclopartage.
Celle-ci devra être opérée exclusivement par des véhicules non motorisés ou des véhicules électriques à hauteur de minimum 50% dès 2023, et à 100% d'ici 2026.
De plus, cette gestion de la flotte devra être réalisée par des entreprises locales dont l'unité d'établissement est située à moins de cinquante kilomètres de la zone d'exploitation des véhicules.
Source: Belga