La fédération des Scouts a lancé une campagne intitulée "Vers une fédération zéro discrimination". Le but? Fournir à chacun, les outils nécessaires pour lutter contre toutes les formes de discrimination.
« Vers une fédération zéro discrimination », c’est le nom de la campagne que vient de lancer les Scouts de Belgique. Objectif: offrir aux unités à travers une enquête en ligne, tous les outils nécessaires pour lutter contre toutes formes de discrimination, au sein du mouvement de jeunesse.
« Nous souhaitons que toute personne étant membre de la fédération, ou l’ayant été, puisse répondre à cette enquête : éclaireurs, pionniers, animateurs et animatrices, membres d’équipe d’unité, parents (pour leurs enfants), ainsi que les bénévoles engagés dans la structure fédérale . Nous nous concentrons toutefois sur les faits survenus au cours des dix dernières années, afin de garantir une analyse centrée sur les réalités actuelles », déclare Gilles Beckers, porte-parole de la fédération.
Au sein de l’unité scoute de Monceau-sur-Sambre, différentes actions sont menées tout au long de l’année pour combattre les discriminations, même si dans cette petite unité, les cas sont heureusement très rares.
« Nous organisons régulièrement des animations autour des discriminations, que ce soit au niveau du sexe de la personne, de la religion, de la nationalité, de l’orientation sexuelle ou encore du handicap, afin de prouver que la diversité est avant tout une force, plutôt qu’une division », explique Delphine, animatrice de l’unité scoute de Monceau-sur-Sambre.
Adaptée aux différents groupes d’âge, l’enquête sur les discriminations dans le scoutisme est disponible sur le site www.lesscouts.be
« L’enquête invite également les répondants à proposer des pistes d’actions pour la fédération. Une fois les données récoltées, nous procèderons à une phase d’analyse des réponses. Une étape réalisée entre autres avec les délégués des unités, c’est-à-dire des animateurs et animatrices actuellement en fonction, lors de rencontres prévues en février et mars 2025 . La suite consistera alors à proposer des solutions aux problèmes mentionnés et aux besoins identifiés. Les projets envisagés dépendront également de l’obtention de subsides pour lesquels nous avons candidaté », conclut Gilles Beckers.