À l’approche de la journée mondiale du diabète, Dia’Bulles, une association de parents et d’enfants diabétiques, organisait dimanche « Rejoins mon cercle ». Il s’agit d’une journée lors de laquelle des activités sont organisées afin de récolter des fonds pour les enfants de l’association.
C’était aussi l’occasion de sensibiliser notamment au diabète de type 1. Tout ce qu’on connaît du diabète, c’est qu'il est caractérisé par un taux trop élevé de sucre dans le sang. Cette maladie est encore méconnue.
« Le diabète de type 1, c’est une maladie propre à l’enfant et qui n’est pas liée à l’alimentation contrairement au type 2 qui peut être lié à un problème d’excès de poids. Comment savoir qu’un enfant est diabétique ? Il boit beaucoup, il urine fréquemment, il perd du poids, il est fatigué … », explique Thierry Mouraux, diabétologue pédiatrique et membre de l’association Dia’Bulles.
Ces symptômes doivent amener à consulter rapidement, comme l’a fait Lalie :
« J’allais souvent aux toilettes, j’ai perdu du poids, on a donc fait une prise de sang et le verdict est tombé », témoigne la jeune fille de 11 ans. « C’est important d’organiser cet événement pour faire connaître la maladie et récolter des fonds ».
Comprendre et défaire les stéréotypes
D’un côté des dépistages, de l’autre des pâtisseries avec un faible indice glycémique : tout est réuni afin de mieux comprendre cette maladie. Et mieux comprendre le diabète de type 1, c’est aussi déconstruire les stéréotypes qui en découlent et dont souffrent notamment les parents.
« Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune. L’enfant ne choisit pas d’en être atteint, n’a pas forcément un mauvais mode de vie, et ça arrive du jour au lendemain. C’est important pour nos enfants et pour nous que cette maladie soit reconnue comme auto-immune pour bien comprendre que l’enfant ou le parent n’a pas forcément mal fait quelque chose », explique Florence, maman d’une jeune fille diabétique et membre de Dia’Bulles.
« Beaucoup de personnes ne savent pas que ça existe, c’est donc important d’en parler. Ça joue un rôle dans une meilleure intégration globale de l’enfant, dans sa vie de tous les jours, et dans ses contacts sociaux et scolaires », ajoute Thierry Mouraux.
En prenant part à l’événement, les participants en auront appris plus sur le diabète, mais ils permettront également aux enfants qui en souffrent de se changer les idées à travers des activités. Bref, c’était un moment convivial où tout le monde y trouve son compte.
Adulte ou enfant, n’oubliez pas : aujourd’hui près de 770 000 Belges sont diabétiques ! Soyez vigilants et faites-vous dépister.
A.P.