Jean-Charles Luperto comparaissait hier devant devant la cour d'appel de Liège, Le bourgmestre de sambreville suspecté d’outrage public aux moeurs, se dit toujours victime d’une machination, il demande à la justice de rétablir la vérité.
Poursuivi pour des faits de mœurs qu'il conteste, Jean-Charles Luperto a souhaité répondre en toute transparence aux questions qui lui étaient soumises par la cour au sujet de sa vie affective et de ses orientations sexuelles. Le bourgmestre de Sambreville a reconnu qu'il lui arrivait de fréquenter les toilettes du parking de Spy dans le cadre de rencontres homosexuelles furtives. Il a par contre formellement contesté avoir commis des actes sexuels sous les yeux d'adultes ou d'un mineur d'âge.
Victime d’une machination
Jean-Charles Luperto est accusé, à tort selon lui, par cinq personnes. Il soutient que l’enquête le concernant a été bâclée. Des devoirs complémentaires lui aurait même été refusés, comme par exemple le visionnage des caméras de surveillance de la station essence.
"J'ai l'impression d'être dans des sables mouvants et que les branches auxquelles je peux m'accrocher sont coupées une à une. J'ai le sentiment de vivre une profonde injustice. », a-t-il indiqué.
Jean-Charles Luperto a souhaité s’expliquer publiquement afin de rétablir la vérité.
"J'ai fait des rencontres, mais dans la partie cachée et fermée par une porte. C'est la vérité crue et elle n'est pas facile à dire pour un homme public. Mais je ne me cache pas depuis plus de cinq ans. Je sais qui je suis. Je comprends que cela puisse déranger mais je n'ai pas honte de cela. »
Le parquet général a requis mardi matin devant la cour d'appel de Liège une peine allant de six à huit mois de prison avec sursis à l’encontre du bourgmestre de Sambreville.
L'arrêt de la cour d’appel est attendu le 16 juin.