Le Ministre fédéral des pensions, Daniel Bacquelaine a répondu favorablement à la demande de la Fédération nationale des infirmières de Belgique pour que la pénibilité de leur travail soit reconnue. Un projet de loi est d’ailleurs toujours en cours d’approbation. Mais en attendant, intéressons-nous au travail des infirmiers et infirmières. Nous avons suivi Christophe Beaufaijt, il est infirmier en chef au service cardiologie de l’hôpital Marie Curie à Lodelinsart. Il a fait partie d’une unité COVID durant le pique de la crise.
Christophe est aujourd’hui revenu à ses fonctions de base. Durant la crise du coronavirus, une partie de ces couloirs, qu’il arpente chaque jour, accueillait des patients atteints du COVID-19. Maintenant, au CHU de Charleroi, les unités sont presque vides. Les patients atteints de problèmes cardiaques sont revenus.
Il a même fallu parfois travailler 12h de suite pour pouvoir gérer les urgences et les soins des patients. En plus de cela, les infirmiers doivent aussi faire de l’administratif. Ce qui ajoute une charge supplémentaire sur leurs épaules. Alors, quand on parle de reconnaissance de la pénibilité du travail du personnel de soin de santé à Christophe, il se voit soulagé.
À Marie Curie, le sentiment des infirmier(ère) s est plutôt positif. Ils sentent qu’il y a de vraies démarches concrètes qui se mettent en place. Le travail a changé depuis le mois de mars, mais un élan de solidarité entre le personnel est né, et devrait perdurer.