Comme sur tous les chantiers, les travaux du Grand Hôpital de Gilly, sont actuellement à l'arrêt. Pour rappel, c'est sur le site des Viviers que les 5 sites du GHDC (Notre-Dame, Saint-Joseph, Sainte-Thérèse, Reine Fabiola et IMTR) seront regroupés à l'horizon 2024, dans un établissement de nouvelle génération. Et alors que les hôpitaux sont malheureusement pleins à craquer pour le moment, sur le site des Viviers, c'est plutôt le contraire.
"Habituellement, 200 hommes travaillent tous les jours sur ce chantier colossal. Mais depuis les mesures prises par le gouvernement, nous avons été contraints de stopper la quasi totalité des travaux. En concertation avec les sociétés Wanty et Jan De Nul, on sait très vite rendu compte que les mesures d'éloignement social entre les ouvriers,ne pouvaient être respectées. Seul quelques hommes sont encore présents, mais uniquement pour des travaux de terrassement ou pour repousser les terres à l'aide de bulldozers ", indique David Van Drooghenbroek, le chef de projet du nouvel hôpital.
Pourtant, jusque là, tout était en ordre par rapport au planning initial et les travaux allaient bon train.
" Le bassin d'orage, qui récoltera les eaux de ruissellement, est terminé. Les trois niveaux de parking en sous-sol sont eux presque achevés. Pour le reste, tout est sorti du sol. D'ailleurs, depuis le R3, vous pouvez apercevoir le deuxième étage de l'aile logistique du bâtiment ", ajoute David Van Drooghenbroek.
Si les tâches techniques sont donc suspendues, celles d'études sont par contre maintenues. Tous les jours, plusieurs protagonistes du chantier sont en discussion par visioconférence, afin d'envisager les semaines qui arrivent, en terme de travail.
" Pour l'instant, le plus gros souci, c'est l'incertitude. Combien de temps cela va durer ? Quand allons-nous pouvoir reprendre? Personne n'en sait rien. Nous étudions toutes les alternatives possibles afin de ne pas perdre de temps dans le futur, mais il ne faut pas oublier que nous travaillons avec également avec des fournisseurs étrangers, qui subissent exactement la même situation qu'en Belgique. Dès lors, nous sommes tous dans l'expectative", conclut le chef de projet du nouvel hôpital.