
Alors que la crise sanitaire touche notre pays depuis quatre semaines, le confinement risque de réactiver des vieux conflits entre les parents séparés, en ce qui concerne la garde des enfants. Voici le témoignage de deux papas, qui vivent des moments délicats avec leur ancienne compagne.
Gino a peur pour la santé de son fils
Gino la cinquantaine, est le papa d’un adolescent prénommé Théo. Séparé depuis quelques années avec la maman du garçon, cet habitant de Solre-sur-Sambre est confiné chez lui depuis quatre semaines et a la garde de son fils, une semaine sur deux. Et c’est lorsque Théo est chez sa maman, que Gino éprouve de l’anxiété, par rapport à la santé de son fiston.
« Il y a un réel problème qui se pose chez mon ex-compagne. En fait, cette dernière n’a jamais expliqué à notre fils, ce qu’il pouvait faire ou ne pas faire, depuis le début du confinement. Chez elle, tout est permis ! Dès lors, lorsqu’il revient chez moi, il se permet dans les premières heures de la garde des choses qui sont interdites et je dois à chaque fois le rappeler à l’ordre ».
Mais le plus compliqué pour Gino, c’est la situation familiale actuelle de son ex-compagne.
« Ce qui est en plus complètement fou, c’est que la maman de Théo a eu un deuxième enfant avec son compagnon actuel, qui a lui-même déjà deux enfants d’une première union. Ce qui veut dire qu’ils vivent à six sous le même toit et donc le risque de contamination est énorme, puisqu’il y a un va-et-vient permanent, entre les gardes de tous ces enfants. Sans oublier que les deux enfants du compagnon vont également une semaine sur deux chez leur mère, qui est elle aussi en couple avec un homme qui a trois têtes blondes. Dès lors, vous imaginez bien mon inquiétude, quant à la santé de mon fils ».
Jérôme n'a pas d'autre choix que de revoir la maman de ses enfants
Jérôme est lui le papa de Samy, deux ans et de Léa, six ans. Ce citoyen de Pont-de-Loup vit aussi des moments difficiles avec la maman de ses deux jeunes enfants.
« En temps normal, je ne vois jamais la mère de mes deux petits, car la séparation s’est très mal déroulée. L’échange de nos enfants se fait à l’école, une semaine sur deux. Je les amène le lundi matin et elle les récupère le vendredi après-midi et inversement la semaine suivante, ce qui permet d’éviter les conflits, si nous nous croisons. Mais depuis la fermeture des établissements scolaires, nous sommes contraints de nous revoir sur le parking d’une grande surface, afin de procéder à l’échange des mômes. Et afin d’éviter cela, je lui avais même proposé de supprimer temporairement mon droit de garde, mais elle a refusé. Dès lors, nous sommes obligés de nous voir, ce qui ne me fait pas du tout plaisir, mais bon, je n’ai pas le choix ».
Par contre chez Jérôme, toutes les mesures nécessaires ont été prises pour la santé des enfants.
« Je suis en relation avec une femme qui a elle-même deux enfants. D’habitude, nous faisons toute une série d’activités ensemble le week-end, mais depuis le début du confinement, c’est chacun chez soi et Dieu pour tous. Nous prenons patience et dès que les mesures seront levées, nous allons pouvoir faire les choses tous ensemble ».
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