Améliorer la qualité de l'eau de nos rivières, c'est l'objectif de l'ASBL "Contrat de Rivière Sambre et Affluents". D'ailleurs durant tout le mois de juillet, quatre étudiants ont chassé les balsamines de l'Himalaya, une espèce invasive qui envahit les berges des rivières de Wallonie.
Une plante nocive pour les écosystèmes
Depuis le début du mois de juillet, ces deux étudiants sillonnent les affluents de la Sambre, afin d’éradiquer les balsamines de l’Himalaya, des plantes invasives qui se multiplient sur les berges des cours d’eau, comme ici, le long de l’Ernelle à Fontaine-l’Eveque.
« Cette plante annuelle aux racines superficielles laisse la berge à nu lors de la basse saison. Les terres ne sont plus retenues et s’érodent. Les cours d’eau se chargent en matière en suspension qui finit par décanter puis par colmater le lit du cours d’eau. Les interstices entre cailloux dans les gravières deviennent inaccessibles, détruisant l’habitat de macro-invertébrés, et compliquant la ponte de certaines espèces de poissons. D’une manière globale, on constate une altération conséquente de la qualité de l’eau, ainsi qu’une raréfaction de la faune et de la flore qui y sont associés », indique Alexandre, étudiant.
Comment s'en débarrasser?
Un travail physique et une technique d’arrachage particulière.
« On arrache l’entièreté de la plante lorsqu’elle est en fleur. Ensuite, on sépare les fleurs de la tige, on les plie en morceaux puis on la tord comme pour l’essorer, écraser les racines. Dernière étape, disposer les restes en hauteur (ex : dans les branchages des arbres) ou les faire sécher sur un support bétonné, afin qu’ils ne soient pas en contact avec la terre », ajoute Alexandre, étudiant.
Un travail qui porte ses fruits
Depuis dix ans, la lutte contre les balsamines de l’Himalaya fait partie du programme d’actions de l’ASBL « Contrat Rivière Sambre et Affluents » et depuis lors, les résultats sont visibles sur le terrain.