C’est un salon un peu particulier qui se tenait à La Buissière en ce premier week-end de mai: le Festival du Couteau. Orgnaisé par des passionnés, il regroupait une trentaine d’exposants La plupart sont couteliers, et nombreux sont ceux qui fabriquent leurs couteaux. Mais une forge était aussi en démonstration, ainsi qu’un rémouleur.
Une deuxième édition qui a été un succès
Plus de trente exposants. Des centaines de modèles de couteaux différents. Pour sa deuxième édition, le festival du couteau de La Buissière a fait le plein. Suite à un premier Festival l’an dernier, le bouche-à-oreille a bien fonctionné entre les couteliers et les amateurs de belles lames. L’événement a donc attiré encore plus d’exposants que ne l’imaginait l’organisateur.
Une action, un couteau
Parmi les exposants, nombreux sont ceux qui fabriquent eux-mêmes leurs propres modèles. En faisant des objets d’arts autant que des outils efficaces. Et des couteaux, il y en a de toutes les sortes. De formes différentes selon leur utilité. Depuis le couteau de chasse jusqu’au canif. « On a tous des couteau dans la vie de tous les jours, explique Didier Barbier, Coutelier d’art et organisateur du festival. Un couteau dans sa poche, un pour couper le pain, pour couper la viande… Les couteaux font vraiment partie de notre vie. »
Le couteau, fils du métal et du feu
Mais la première action pour fabriquer un couteau, c’est de forger la lame. Des démonstrations était donc proposée à l’extérieur. L’un des forgerons et ferronnier d’art, Dominique Van Bossuyt explique que les couteliers qui forgent eux-même leurs lames devient rares. Et puis, c’est tout un art. « Ce qui est difficile, c’est que c’est plus délicat que de la forge normale.Il faut une bonne qualité d’acier. Il y a des températures à respecter et il faut être précis. »
Mais une lame, ça s’affute
Et une autre profession du couteau était aussi présente à ce Festival: un rémouleur, Depuis son atelier mobile, Benoît Pley, aiguise couteaux, ciseaux et autres outils dans la région de Bastogne. Mais dans sa profession, ils ne vraiment plus nombreux. « Je pense qu’on est actuellement, avec une formation, trois dans la région. Moi à Bastogne, Un du côté d’Eghezée, et un dans la région Sambre. » Et pourtant, son carnet de commandes est toujours rempli, d’après lui.