Examens: c'est l'inquiétude chez les étudiants du supérieur

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Selon en sondage réalisé par la Fédération des étudiants francophones (FEF), 70% des candidats aux futurs examens n'ont pas reçu l'entièreté des modalités des prochaines évaluations. Mais du côté de l'ULB et de l'UCL, les choses sont assez claires, ce qui n'empêche pas certains étudiants d'être inquiets, par rapport aux conditions de travail dans lesquelles ils vivent pour le moment.

Des examens essentiellement à distance

Depuis hier, les étudiants du supérieur sont enfin fixés sur la façon dont vont se dérouler les examens. Des évaluations qui se feront sous différentes formes, comme à l’Université Libre de Bruxelles.

« Il y aura différentes modalités d’examens. La grande majorité se dérouleront de manière orale et à distance, c’est à dire que l’étudiant sera derrière son ordinateur et l’enseignant pourra de la sorte procéder à l’évaluation. Des travaux écrits devront également être remis pour certains cours », indique Nathalie Vaeck, la Vice-Rectrice à l’enseignement, aux apprentissages et à la qualité de l’ULB.

Et pour la triche?

Mais quid alors de la surveillance des étudiants à distance ? En tout cas à l’ULB, on n’utilisera pas de logiciel anti-triche, puisque l’Université mise sur l’honnête des étudiants.

« La triche sera comme d’habitude totalement interdite pendant les examens. C’est donc par l’entremise d’une charte et en totale confiance avec les étudiants, que les examens se dérouleront », ajoute Nathalie Vaeck.

C’est l’inquiétude du côté des étudiants

Baptiste Legros est étudiant en 2ème année baccalauréat en Histoire à l’UCL Et selon lui, les conditions de travail pour préparer les examens sont très difficile et pourraient avoir des conséquences sur les résultats.

« Je pense que les étudiants auront plus d’échecs qu’en temps normal. Les conditions de travail ne sont pas du tout optimales pour préparer des examens ou des travaux. Chez moi, en plus de mes parents, il y a mes frères et soeurs. De plus, mes voisins sont assez bruyants. Dès lors, je crains pour mes résultats », nous dit Baptiste Legros.

Bref, des étudiants anxieux et qui se sentent livrés à eux-mêmes.


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