Tout le week-end, le festival « «Feu, fer et savoir-faire d’hier » a battu son plein au château de Trazegnies. On a pu y découvrir toute une série d’artisans, mais surtout, bien évidemment des forgerons. Pendant deux jours, ils ont fait la démonstration de leur art et de leurs techniques. Mais ils ont aussi donné des initiations.
Le cadre est prestigieux et les techniques sont ancestrales. Avec son feu et son fer, la forge fascine toujours. Cette rencontre, elle est organisée par l’association des forgerons créée il y a plus de dix ans par des élèves de l’école de forge de Courcelles. Et c’est d’abord une rencontre entre professionnels.
On pouvait devenir « apprenti forgeron » d’un jour
« Feu, fer et savoir-faire d’hier », c’est d’abord une histoire de transmission. En montrant le métier au grand public, mais aussi par des initiations. Léa a pris son premier cours ce samedi.
« J’ai toujours été fascinée par la transformation de la matière, explique-t-elle. Pour l’instant, je suis agent de sécurité, mais ça m’a tellement plu que ça pourrait déboucher sur une reconversion professionnelle. »
Et Léa, comme les autres apprentis d’un jour a pu découvrir la technique pour laisser tomber le marteau et non pas frapper, les différentes couleurs de fusion du métal, ou l’art de torsader une barre de fer, par exemple.
Et un peu plus loin, c’est Pierre Pelgims qui initie les plus jeunes enfants à la forge.
« J’ai un plaisir fou de former des enfants, précise le forgeron. Et de leur donner un déclic qui va peut-être leur donner l’envie de devenir forgerons ou au moins de comprendre comment on fait. Ça leur donne aussi la possibilité de mettre en pratique quelque chose qu’ils ne connaissent pas. Et en général, ils en redemandent. »
Car comme le dit justement l’adage: « C’est en forgeant qu’on devient forgeron »…