A Marcinelle, le site du Tir était ouvert aujourd'hui aux groupes scolaires et au public. Un lieu emblématique de la résistance à Charleroi, puisque durant la seconde guerre mondiale, ce sont une cinquantaine de résistants qui ont été fusillés. Mais depuis 2015, la Province de Hainaut et la Ville de Charleroi se sont associés pour mettre en évidence ce site d’exception. Visite des lieux…
Un lieu symbolique de la seconde guerre mondiale
C’est un lieu de mémoire de la résistance carolo, qui était ouvert aujourd’hui aux écoles et au grand public. Vestige de la seconde guerre mondiale, le Tir de Marcinelle a été le théâtre du massacre d’une cinquantaine de résistants.
« Réquisitionné par les Allemands pendant la Grande Guerre puis, de nouveau, lors de la Seconde Guerre mondiale lors de l’occupation de la Belgique, le stand de tir de Marcinelle a été la scène de la mort d’une cinquantaine de personnes, essentiellement des résistants. C’est ici que tombèrent, sous les balles nazies, le Major Servais, le Commandant Massart, le Lieutenant Evrard et une cinquantaine de héros, dont le nom nous est inconnu », indique Michel Descamps, le coordinateur d’Hainaut Mémoire.
Le cachot et le poteau d’exécution sont encore visibles
Presque devenu un véritable musée à ciel ouvert, c’est au bout d’une pelouse que l’on découvre le cachot et le poteau d’exécution. Un lieu symbolique, que la Province de Hainaut et la Ville de Charleroi ont décidés de mettre en valeur depuis 2015.
« Depuis 2015, la Province de Hainaut et la Ville de Charleroi sont associées pour mettre en évidence ce site d’exception, où l’on peut encore voir le cachot et le poteau d’exécution. Avec l’aide de deux Maisons de Jeunes de la région, les fenêtres et la façade ont été couvertes de fresques colorées sur le thème de la résistance, tandis que des graffs s’étendent sur les murs intérieurs. Une stèle et des panneaux issus de l’exposition "Résistance en Europe" du War Heritage Institute, sont venus compléter ce qui est presque devenu un musée à ciel ouvert. Le site est ouvert sur demande aux groupes scolaires ou autres », ajoute Michel Descamps.
Une occupation allemande qui a pris fin le 4 septembre 1944 à Charleroi, mais dont on se souvient encore aujourd’hui.