L’installation de nouveaux radars, la digitalisation sur le terrain ou encore la création d’un service armes, les projets ne manquent pas au sein de la zone de police Botha. Elle regroupe 5 communes et 31.000 habitants. Présentation des grandes lignes du plan zonal 2020-2025.
Diminution des accidents de la route et installation de radars
C’est certainement l’une des zones de police les plus rurales de notre région. La zone de police Botha compte pas moins de 5 communes : Beaumont, Chimay, Froidchapelle, Momignies et Sivry. 70 policiers veillent sur 31.000 habitants. Parmi leurs priorités à l’avenir, on retrouve la lutte contre les stupéfiants, les vols, les incivilités, les violences familiales et l’insécurité routière. Depuis 2017, la zone a constaté des progrès importants pour ce dernier point.
"Nous avons constaté une diminution de tous les accidents de 30%. Ce qui est énorme par rapport à la moyenne nationale. Malheureusement, nous avons dénombré l’année dernière quatre accidents mortels ce qui est encore de trop. Il y a la volonté du collège de police d’installer des poteaux radars sur les routes communales. Nous allons en avoir 7 cette année et probablement la même chose l’année prochaine" explique Didier Paroche, chef de corps faisant fonction de la zone Botha.
Place à la digitalisation
En 2020, place aux nouvelles technologies avec la digitalisation et le système de l’ISLP mobile. "Cette innovation donnera la possibilité aux policiers de rédiger en temps réel et d’effectuer une partie de leur travail de bureau sur le terrain et donc plus de présence sur le terrain. On s’est inscrit dans la politique du procureur du roi de réduire le temps de transmission des dossiers judiciaires donc la digitalisation rentre dans cette politique" détaille le chef de corps faisant fonction. Ce système de digitalisation sera opérationnel au 2ème trimestre de 2020.
Les armes, toujours une problématique dans la Botte
Depuis le 1er janvier, un service armes a été mis en place à Rance. La lutte contre les armes non déclarées est une priorité. Puisqu’on dénombre 3000 armes connues sur la zone Botha qui ne sont pas déclarées. La création d’un stand de tir est aussi dans les cartons.
"Nous n’avons pas de stand de tir donc nous allons tirer en carrière. Suivant les conditions climatiques, on y va ou on y va pas. On fait d’autres exercices pour respecter la loi. Maintenant, dans le futur, nous aurons la création d’un stand de tir. Le collège s’y attache notamment via une intercommunale. On espère que tout cela va se régler dans le temps" confie Didier Paroche.
Les collaborations avec les autres zones de police comme celle des 3 Vallées ainsi qu’avec la police française se poursuivront à l’avenir.