La semaine dernière, le TEC annonçait une nouvelle adaptation de son offre de transport en vue de cette première phase de déconfinement. Mais les chauffeurs n’étaient pas d’accord avec les choix de la direction. La CGSP avait également tiré la sonnette d’alarme, notamment au sujet du nombre de voyageurs acceptés dans les bus ou les trams. Le TEC a donc revu sa copie ce week-end. Par exemple, à partir d'aujourd'hui, un bus standard n’accueille que 12 personnes, au lieu des 19 prévues dans le premier plan présenté. Si la tension est redescendue d’un cran chez les chauffeurs, quelques inquiétudes subsistent encore.
Il est également demandé aux voyageurs d’occuper une banquette sur 2, de préférence en quinconce. Les 3700 véhicules du réseau TEC (qui sont déjà généralement équipés de Plexiglass pour le poste de conduite), seront également munis de bâches pour isoler encore plus efficacement les chauffeurs.
Nouvelles échéances, nouvelles inquiétudes
On est encore loin, donc, d’un retour à la normale au TEC, puisque c’est toujours l’horaire de vacances scolaires qui est en application, et ce, normalement, jusqu’au 17 mai. Quant à ces mesures de sécurité renforcées, elles ont fait redescendre quelque peu la tension au sein du personnel.
Mais c'est la prochaine échéance du 11 mai et la réouverture de tous les magasins qui inquiète fortement les travailleurs.
Le secrétaire régional CGSP pour le TEC Hainaut Vincent Vanbouck, rappelle également que les travailleurs appliquent des règles pour la sécurité de tous. Car plusieurs agressions de chauffeurs se sont produites aujourd’hui, à La Louvière et à Liège, où un pavé a été jeté sur un bus par un passager qui ne voulait pas porter de masque.