Parmi les nombreux secteurs en souffrance actulemment, il y a bien-entendu celui de l’Horeca qui est à l’arrêt depuis le début du confinement, le 14 mars. Certains ont pu continuer à livrer, mais dans un centre commercial comme Rive Gauche à Charleroi, tous les types de commerces dont les restaurants et les tavernes sont complètement fermés.
Quelques jours après le début du confinement, selon nos collègues de la DH, une dizaine d’enseignes du secteur Horeca se sont déjà rassemblées pour demander à Rive Gauche si un geste était prévu pour leurs loyers, étant donné qu’ils perdaient 100 % de leur chiffre d’affaires et n’avaient même plus l’opportunité d’ouvrir pour les commandes. Par courrier, on leur a répondu que l’on “comprenait”, mais que les propriétaires “ne pouvaient pas prendre position à ce jour” avec une promesse de “revenir prochainement vers vous”.
Le 23 avril, plus d’un mois après ce premier contact, c’est toujours silence radio. Alors qu’au Docks, à Bruxelles, les loyers ont été levés, de même qu’à Ville 2 à Charleroi, et qu’au Shopping Nivelles un rabais de 50 % est proposé, les commerçants de l’Horeca sont dans le flou.
Les commerçants de l'Horeca souhaitent un geste financier
“Le courrier qu’on a reçu était vague. Je ne sais pas ce qu’ils attendent, je crois qu’ils veulent voir si certains vont payer. Mais on s’est justement rassemblés pour faire bloc”, explique un des commerçants, qui préfère l’anonymat par peur de représailles. “Il faut savoir qu’un loyer en centre commercial est déjà plus élevé qu’ailleurs. Ici on est entre 5 000 et 10 000 euros, sans compter les autres frais fixes.
La direction de Rive Gauche n’a pas souhaité commenter. Côté des commerçants, c’est le désarroi et la colère : “Mais qu’est-ce qu’ils attendent ? La crise nous touche de plein fouet !” Si aucun geste n’est fait pour les loyers, certains n’excluent pas une action en justice...