Un autre secteur fortement impacté par cette crise du covid-19, c'est celui des piscines. Elle sont souvent gérées par des structures qui dépendent des communes ou des intercommunales et c'est un personnel réduit qui assure leur maintenance en attendant le retour des nageurs. Mais ce n'est pas encore pour demain. Et la situation financière des piscines devient délicate. A Charleroi, l'Hélios enregistre un manque à gagner d'environ 40.000 € par mois. A Chimay, l'estimation est de 15.000 € par mois.
Une piscine comme l’Hélios à Charleroi, en pleine activité, ça brasse du monde… Avec les nageurs amateurs, les clubs sportifs, les écoles et les compétitions, ce sont près de 200.000 entrées qui y sont enregistrées chaque année. Les piscines désertées, c’est une perte économique considérable. Pour l’Hélios, elle est estimée à près de 40.000 euros par mois. Le directeur gérant de la Régie Communale Autonome de Charleroi (RCA) compte donc sur un soutien de la ville pour faire face à cette période difficile. Et la situation est encore plus compliquée pour le centre aquatique de Loverval, également géré par la RCA. D’autant que la réouverture des piscines n’est pas à l’ordre du jour.
La nouvelle piscine de Chimay subit également cette crise de plein fouet
A Chimay, la situation est également délicate. La piscine avait rouvert ses portes le 1er octobre 2019 après 8 ans de fermeture. Avec 100.000 entrées par an, le manque à gagner est estimé à 15.000 euros par mois pour la structure chimacienne.
De nombreuses questions restent encore actuellement sans réponse pour le secteur des piscines, qui devrait lui aussi mettre un certain temps pour sortir de cette crise sanitaire et économique.