Le Comité de concertation qui se réunissait ce vendredi à partir de 14h n'a pas fait de nouvelles annonces renforçant ou diminuant les mesures actuelles. Tout reste donc, sans surprise, en l’état.
Le gouvernement fédéral et les exécutifs des entités fédérées ont toutefois discuté de la situation épidémiologique en Belgique comme l’indiquent nos confrères de La Libre. "Malgré de légères améliorations, la situation reste particulièrement grave", peut-on lire dans le compte-rendu. Notre pays se trouve toujours en situation d'urgence sanitaire", constate le Comité de concertation.
"On espère se mettre d'accord sur une stratégie d'ici deux semaines", mais on "navigue à vue", a reconnu le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke. Spéculer sur la manière dont pourrait s’envisager le réveillon de Noël ne sert actuellement à rien, tout propos à ce sujet étant "absolument prématuré", a-t-il insisté.
"Les extrapolations de l’incidence et des hospitalisations indiquent que dans les deux semaines à venir, toutes les provinces se trouveront toujours en phase 4 d’alerte COVID. Compte tenu de la réouverture des écoles ce lundi 16 novembre, une extrême prudence reste de mise et le Comité de concertation a décidé de maintenir les mesures en vigueur actuellement. »
Eviter la troisième vague
Le principal objectif est d'éviter une troisième vague de contaminations, a encore dit le ministre. Quant au fameux baromètre qui s'est fait désespérément attendre, il n'est "pas adapté aux défis actuels", tranche-t-il. Néanmoins, "l'inspiration" de cet outil, à savoir le fait de "donner des perspectives à la population en vue de parvenir à une situation sûre", ne doit elle pas être enterrée, nuance Frank Vandenbroucke. "On réfléchit encore au bon instrument à mettre en place pour sortir de la deuxième vague."
Le prochain Comité de concertation est fixé au vendredi 27 novembre.