Les enfants sont aussi touchés par cette crise du Coronavirus et pour les occuper durant cette période d'inactivité, les parents doivent parfois déborder d'imagination, mais aussi et surtout trouver les bons mots, pour expliquer aux enfants et aux ados, ce que nous sommes en train de vivre pour le moment.
Au programme : des activités récréatives et scolaires
Dans cette famille de Chapelle-lez-Herlaimont, Marjorie, la maman de Lally et de Mattia, occupe ses enfants du mieux qu’elle peut. Et afin que ses derniers ne soient pas les yeux rivés sur leur téléphone, leur ordinateur ou la télé à longueur de journée, elle a instauré une sorte de planning que les enfants doivent respecter.
« A partir d’aujourd’hui, nous avons de décider d’instaurer un rythme au quotidien. Il y a bien évidemment des activités scolaires, mais aussi des moments consacrés à la télévision. Des activités sportives dans le jardin sont également prévues, tout comme en cuisine », nous dit Marjorie Vermeesch, la mère de famille.
Pour Lally et Mattia, la situation est pour le moment agréable
Et du côté des principaux intersectés, cette situation est plutôt bien vécue pour le moment.
« Pour mois le Coronavirus, c’est un microbe comme la grippe. Pour l’insista je m’occupe comme je peux, en jouant au foot, en m’occupant avec des jeux de société, mais aussi, en revoyant la matière scolaire », affirme avec le sourire Mattia, le fils de Marjorie.
Expliquer, pour rassurer
Mais en plus de ces changements d’habitudes, le rôle de Marjorie, c’est aussi de leur expliquer avec les bons mots, ce qu’est le Coronavirus afin d’au mieux les rassurer.
« J’ai dis à mes enfants que c’était un virus assez dangereux et que normalement pour eux ce n’était pas dangereux, à partir du moment où ils appliquent les mesures d’hygiène qui sont imposées », rajoute Marjorie Vermeersch.
Selon le pédopsychiatre Nicolas Lehette, il faut avoir les bons mots pour nos enfants.
« Pour les plus petits, il suffit d’expliquer ce Coronavirus avec des mots simples, par exemple en partant d’un dessin animé, en appuyant donc les propos, avec un support. Pour les plus grands, ils faut les responsabiliser sur le sujet », conclut Nicolas Lehette.