Depuis le 1er avril, Proximus a lancé une version « light » de la 5G, dans une trentaine de communes à travers le pays. Mais à Châtelet, le collège communal qui n’avait pas été sollicité, ni même informé sur cette technologie et l’instauration de celle-ci. Une surprise donc pour les autorités de la ville et pour sa population, qui se posent de nombreuses questions sur les risques sanitaires et d’une éventuelle pollution par les ondes.
La 5G c’est quoi ?
Comme son nom l’indique, la 5G est la cinquième génération en matière de téléphonie mobile. Elle apportera davantage de débit et un temps de latence moindre qu'aujourd'hui et peut même supporter une multitude de connections en simultané.
La Ville de Châtelet prise au dépourvu
« Nous avons été mis devant le fait accompli. Lorsque la 5G a été annoncée sur notre territoire, nous avons posé toute une série de questions à Proximus, qui restent à l'heure actuelle toujours sans réponse. De nombreux citoyens s’inquiètent par exemple des conséquences environnementales que pourrait provoquer le déploiement de deux antennes 5G sur notre territoire », indique Clément Rosseel, le porte-parole de la Ville de Châtelet.
Le collège s’oppose au déploiement de la 5G à Châtelet.
« Ce vendredi, le collège communal va exiger l’interruption du développement de la 5G à Châtelet. Le principe de précaution prévaut et il est nécessaire que la population soit convenablement informée sur le projet et qu’elle obtienne réponse à ses questions. Nous allons également contacter les communes d’Yvoir et de Louvain-la-Neuve, qui font elles aussi partie des communes choisies par Proximus et qui s’opposent également au projet, afin que nous puissions nous calquer sur leur décision », ajoute Clément Rosseel.
Bref, la 5G risque encore de faire longtemps débat à Châtelet, du moins jusqu'à ce que Proximus ne fasse la lumière, sur les interrogations légitimes des autorités communales et de la population.