Culture à présent avec cette adaptation de "Chantons sous la pluie". C'était ce week-end au Palais Des Beaux-arts de Charleroi. On se replonge dans l'Amérique des années 20, aux premiers balbutiements du cinéma parlé.
Nous sommes en 1927. Don Lockwood et Lina Lamont, couple star du cinéma muet à Hollywood, volent de succès en succès. Une joie qui est de courte durée puisque le premier film parlant fait son apparition sur les écrans. Tous deux sont contraints de s’adapter pour tourner leur premier film du genre.
Fleuron de le Métro Goldwyn Mayer, « chantons sous la pluie » est une œuvre d’une rare intelligence, un spectacle haut en couleur qui mêle chorégraphies virevoltantes, claquettes, mélodies et chants enivrants. Et pour couronner le tout, ce spectacle était accompagné d’un orchestre en live qui donne un relief supplémentaire à cette performance. Justement au niveau des musiques, des grands classiques qui nous replongent dans l’Amérique des années 20.
Les représentations faisaient figure d’exploit. Elles ont dû être jouée 7 fois plutôt que trois et sur seulement 4 jours. La crise du Covid-19 a impacté la troupe.
Et au lieu des 1800 spectateurs habituels du PBA, seuls 200 spectateurs par représentation ont pu y assister. La troupe est donc repartie heureuse d’avoir pu s’exprimer sur scène. En espérant pouvoir chanter sous la pluie dans d’autres théâtres francophones.