Depuis la pénurie d'essence en France, qui s'accentue, les stations-service belges, proches de la frontière, voient également des files se former alors que le prix du carburant est plus coûteux. Les Français préfèrent donc ne pas perdre de temps pour faire le plein tandis que les Belges vont dans les stations-services transfrontalières afin d’économiser quelques centimes.
À la suite du mouvement de grève des opérateurs de raffinerie en France, une pénurie d’essence à causée de nombreuses files dans les stations-services transfrontalières. Depuis, les Français viennent faire leurs pleins à Erquelinnes alors que le prix du carburant est plus couteux.
"C’est plus compliqué de faire le plein en France, il y a beaucoup de file. Étant donné que j’habite à Maubeuge, je ne suis pas loin de la frontière alors pour aller travailler je passe par Erquelinnes afin de faire mon plein et ne pas perdre trop de temps," explique Mattieu, automobiliste Français.
Alors à l’instar des belges il y a quelques semaines, ce sont désormais les Français qui viennent s’approvisionner en Belgique mais pas toujours de manière licite.
"Je me suis arrêté pour acheter des bidons d’essence afin de remplir mon réservoir et ne pas perdre de temps dans la file en France. Même si c’est interdit, je pense que de plus en plus de personnes vont utiliser cette méthode-là," confie Jonathan, automobiliste Français.
Actuellement, en Belgique l’essence est aux alentours de 2€ le litre, tandis qu’en France, il tourne autour d’ 1, 70€. Cependant, le gaz de pétrole liquéfié (LPG) est à 0.78 cents le litre et en France il est à 0,87 centimes.
Le Belge plus économe?
Mais le belge est plus économe, ils préfèrent attendre plus longtemps avant de faire son plein mais économiser quelques centimes.
"En ce moment, les temps sont de plus en plus difficiles. Je suis jeune alors je fais attention à mes sous, je préfère donc faire un petit peu plus de kilomètres et payer moins cher," explique Simon, automobiliste Belge.
La pénurie d’essence en France ne semble donc pas tellement impacter le Nord Pas de Calais étant donné que les raffineries belges envoient du carburant à nos voisins.
Clara Declercq.