Ce mardi 3 août, le gouverneur du Hainaut, Tommy Leclercq (PS), s’est rendu dans la commune d’Aiseau-Presles. Après les fortes inondations de la mi-juillet, de nombreux sinistrés ont tout perdu. Cette visite est donc l’occasion de constater les dégâts afin de mettre en place des dispositifs pour que cela ne se reproduise plus.
Le gouverneur du Hainaut était en visite à Aiseau-Presles. Le but : rencontrer les autorités locales et les sinistrés. La première étape de cette visite, c’est une réunion qui vise à comprendre tous les aspects du dossier. Les sujets abordés sont nombreux : dégâts, aménagement des cours d’eau, mobilité, mais aussi sinistrés à reloger.
« On voit que dans le Hainaut, globalement, l’ensemble de la province est resté dans le vert. Mais malgré tout, certains endroits comme ici la Biesme qui est sortie de son lit, causent des difficultés. Le souci est de voir, premièrement, comment résoudre les difficultés humaines. Et deuxièmement, nous devons comprendre les travaux d’entretien qu’il faut continuer à mener par rapport au cours d’eau », explique Tommy Leclercq (PS), gouverneur du Hainaut.
Ensuite, direction un centre de dépôt de dons. C’est l’occasion de se rendre compte de la formidable solidarité qui s’est installée au coeur de la commune : les dons sont très nombreux. Le gouverneur a pu se renseigner sur le fonctionnement de ce centre : comment les dons sont récoltés, comment sont-ils redistribués, etc.
À la rencontre des sinistrés
Et cette visite se clôture par des rencontres avec les sinistrés qui, des semaines après les inondations, ne peuvent que constater les dégâts. Le gouverneur s’informe auprès des riverains sur l’état de la situation. Il tente également de comprendre les causes de ces inondations.
Les sinistrés témoignent :
« Le niveau est resté élevé pendant plus d’une journée. Les murs sont imprégnés d’humidité. »
« Des fissures s’installent partout. C’est une maison plain-pied… Heureusement que je n’y étais pas pendant les inondations, car je ne sais pas comment j’aurais fait pour m’enfuir. L’eau est montée très vite et a atteint 2m35. C’est très traumatisant pour tout le monde. L’impact psychologique est conséquent. »
Un problème qui perdure
Chez un autre riverain, en une nuit, l’eau a de nouveau envahi son jardin. Chaque pluie est synonyme d’angoisses. Il s’adresse au gouverneur :
« On va rester sur le stress, ce n’est pas possible. Maintenant, dès qu’il va pleuvoir, on va évidemment avoir peur de rester à la maison. Il faut nous comprendre. Je sais que vous n’êtes pas Dieu et que vous ne savez pas faire de miracle, mais ça dure depuis des années ! »
« Techniquement, c’est un problème qu’il va falloir résorber. C’est important de recenser les endroits dans la commune où il y a une origine technique, et c’est ici le cas apparemment », répond Tommy Leclercq (PS).
Le problème continue donc de prendre de l’ampleur. C’est pourquoi la province compte réagir.
« Ce qu’il faut essayer, c’est que sur le plan humain et le plan de la cohésion des familles, la vie puisse reprendre un cours approchant de la normale. Nous tentons de tout faire pour cela. Et c’est extrêmement difficile car après un an et demi de crise sanitaire, les difficultés ne manquent pas. Mais nous restons positifs. Nous allons tenter, avec l’équipe communale et l’équipe provinciale, d’arriver au bout d’un maximum de difficultés », conclut Tommy Leclercq (PS), gouverneur du Hainaut.
Pour la suite, le gouverneur devrait également se rendre prochainement à Châtelet, Gerpinnes, et Ham-sur-Heure-Nalinnes, d’autres communes fortement impactées par les inondations.