Suite aux inondations, une belle solidarité, s’est créée dans notre pays. À Gerpinnes notamment dans le village d’Acoz, l’imprimerie Guillaume a été victime des inondations, le patron Nicolas Guillaume ne se voyait plus reprendre sa société et pourtant, grâce à l’aide des bénévoles, il a pu reprendre son activité ce lundi 2 août.
Les inondations ont fait de nombreux dégâts dans notre pays. Notamment dans le village d’Acoz près de Gerpinnes, l’imprimerie Guillaume en a été victime. En effet, l’eau est montée à plus de 90 cm. Mais après 2 semaines de nettoyage et l’aide apportée par les bénévoles, l’entreprise a pu rouvrir ses portes ce lundi 2 août.
"Je pensais ne pas reprendre parce qu’on a déjà vécu ça en 1987, donc c’est la deuxième fois. Mais ce qui donne envie de continuer, c’est l’élan de solidarité qu’on a eu, ça, c’est quelque chose de fantastique. Puis, on avance de jour en jour et on se rend compte que c’est nettoyé,, les machines partent et les gens sont toujours là pour nous aider. J’ai eu également beaucoup d’aide de confrères qui m’ont proposé de travailler un peu pour moi, le temps que je trouve des machines pour recommencer", indique Nicolas Guillaume, le gérant de l’imprimerie Guillaume.
Des inondations similaires en 1987
C’est déjà la deuxième fois que l’imprimerie se retrouve sous eau. La dernière fois, c’était en 1987 où là ce ne sont pas moins de 2 mètres d’eau qui se sont immiscés dans le bâtiment. Mais les dégâts sont les mêmes, de nombreuses machines ont été impactées, l’électronique des machines se trouve au niveau du bas, donc c’est ce que l’eau dégrade en premier…
"Pour l’instant, je me débrouille, j’ai déjà trouvé quelques machines d’occasion pour me dépanner. Puis, j’ai la chance d’avoir une machine digitale à l’étage qui n’a pas été touchée, donc, je peux quand même imprimer avec celle-là", raconte Nicolas Guillaume.
Le village d’Acoz a été fortement touché lors des inondations survenues à la mi-juillet. Pour cause, plusieurs petits ruisseaux traversent le village et une fois qu’ils débordent, c’est la catastrophe assurée.
"En fait, le ruisseau principal passe ici à l’arrière de l’imprimerie. Une fois que lui monte et déborde, il bloque un autre petit ruisseau qui passe en dessous de la route, mais qui se jette dedans. Une fois que le grand ruisseau déborde, il y a alors un barrage qui se crée. Et là, l’eau arrive à l’arrière et à l’avant de l’imprimerie. On se retrouve vraiment entouré d’eau en peu de temps", raconte le gérant de l’imprimerie.
Toutes les machines sont à changer
Toutes les machines du rez-de-chaussée doivent être démontées et retirées de l’imprimerie d’ici quelques semaines. Un coup dur pour Nicolas qui a appris le métier d’imprimeur grâce à ces machines avec l’aide de son grand-père. Cependant, il reste tout de même positif face à la situation.
"Je pense que tout va s’arranger si le ruisseau ne décide plus de monter dans les mois ou dans les années qui suivent. Mais c’est lui qui décide, ce n’est pas moi."
Malgré ces inondations, Nicolas tient trop à cette imprimerie créée par son grand-père. C’est une entreprise familiale alors Nicolas compte bien rester ici pour garder l’honneur des précédentes générations.