"Points de chutes », c’est le nom de la dernière opération culturelle de l’Eden hors de ses murs cet été. Le Centre Culturel avait organisé la fête de la musique devant des maisons de repos, par exemple, mais aussi des speakers corners dans les parcs, ou une rentrée en musique dans les écoles. C’est désormais dans les cités en collaboration avec la Sambrienne que l’Eden propose des spectacles tout le mois de septembre. Le premier, c’était cet après-midi à la Cité Poffé de Montignies-sur-Sambre.
Après les maisons de repos, les parcs et les écoles, l’Eden investit les cités
C’est la fanfare bidon qui frappe le coup d’envoi des festivités. La Cité Poffé de Montignies-sur-Sambre est la première a accueillir le dernier épisode des activités culturelles hors les murs que l’Eden a mis en place après le confinement. D’abord la Fête de la Musique, puis des speakers corners dans les parcs, ou encore la rentrée scolaire en musique dans les écoles.
« Aujourd’hui, on est dan un autre contexte, explique Fabrice Laurent, le directeur de l’Eden. Nous sommes au pied d’une tour d’une société de logements de service public. Et on va proposer un spectacle acrobatique peu conventionnel. Le spectacle peut être vu de son balcon et on espère que tous les habitants vont pouvoir nous rejoindre. »
La Sambrienne est partenaire
Des animations mises en place en collaboration avec la Sambrienne pour qui c’est une première.
« Le but de la Sambrienne n’est pas que de faire de la brique, complète David Conte, le responsable partenariats et communication de la Sambrienne. On veut des quartiers où il y a de la vie, où il y a de l’animation. Jusqu’ici, on a beaucoup travaillé sur les services sociaux, les services d’accompagnement et sur la formation. L’action culturelle vient compléter cette offre, et est un complément aux autres services de la Sambrienne. »
L’Eden et la Sambrienne: pour allier culture et social
Le public est devant l’immeuble ou au balcon. Et en vedette cet après-midi, c’est la compagnie Tripote. Des acrobates qui font leur spectacle au pied des tours. Et ces spectacles, c’est une manière, en fait, d’allier la culture et le social.
« La culture est très clairement un facteur d’intégration pour les habitants, conclut David Conte. Et on espère aussi que, grâce à ça, les autres carolos pourront découvrir nos quartiers, et qu’ils se rendront compte que loin de l’image qu’on peut avoir des cités sociales, on est ici dans des quartiers, dans des lieux de vie. »
Des spectacles comme ça, mais avec chaque fois une compagnie différente, il y en aura tous les mercredis de septembre. A l’allée Verte de Jumet, puis à la Cité de Parc de Marcinelle et enfin à la cité Harmegnies de Charleroi Nord. Pour faire décoller la culture dans les quartiers.