C'est un des leaders mondiaux en médecine nucléaire spécialisé dans la production de radio-isotopes médicaux qui fêtait l'année dernière ses 50 années d'existence ! L'IRE, l'institut national des radios éléments, implanté à Fleurus peut enfin souffler ses bougies après l'annulation de l'événement l'année dernière, Covid oblige. Pour l'occasion, on retrouve au Dôme François Grossard, pour le demi siècle de l'IRE.
C’est en 1971 que l’Institut national des radioéléments est crée à Fleurus par Réné Constant, Docteur en Chimie de l’Université Libre de Bruxelles et spécialiste du nucléaire. Sur place, l’activité principale sera la production de radio-isotopes médicaux.
Six bâtiments seront crées entre 1973 et 1978 et le premier transfert d’activités s’effectue durant cette période, au court de laquelle deux innovations majeures voient le jour: la création d’une section de radio-immunologie et d’une unité de traitement par irradiation.
Par après, l’IRE va grandement se développer durant une vingtaine d’années et être reconnu dans le domaine pharmaceutique, notamment grâce à la construction du premier cyclotron et sa filiale de transport TRANSRAD.
Entre 1991 et 2008, l’IRE subit une régionalisation d’une partie de ses activités, ce qui aura pour impact la vente des activités radiopharmaceutiques au groupe NORDION, la cession des activités de stérilisation et radio immuno essais, tout en se recentrant sur la production des radioisotopes.
Ensuite, la société continuera de se développer au niveau mondial et réalisera des investissements considérables, en terme de sûreté, de sécurité et de qualité.
Aujourd’hui, l’IRE continue son déploiement, avec la construction d’un nouveau cyclotron, un équipement de pointe qui permettra de produire localement du Germanium-68, une matière première clef, afin de contribuer à la lutte contre le cancer. Une machine qui verra le jour d’ici 2023.
50 ans donc d’excellence dédiés à la médecine nucléaire et à la santé, qui font de l’IRE, l’un de nos fleurons régionaux.