L’entreprise française Vinci Energies, spécialisée dans les nouvelles technologies, est basée à l’Aéropole de Gosselies. Ce jeudi, elle faisait visiter son tout nouveau bâtiment à la presse, toujours dans la Silicon Valley carolo. L’occasion de découvrir ce qui se fait de mieux dans le domaine des nouvelles technologies et d’avoir une vision à long terme sur les perspectives futures de l’entreprise.
15 millions d’euros, c’est le prix total qu’a coûté le nouveau bâtiment flambant neuf de Vinci Energies situé à l’Aéropole gosselien. L’entreprise est active dans plusieurs domaines comme les nouvelles technologies et a réussi à réunir ainsi 10 de ses 64 succursales. « Nous sommes actifs à Charleroi depuis plus de vingt ans et nous voulions renforcer notre présence avec ce bâtiment pour nous accompagner dans ce plan de développement de cette région où il y a un vivier d’excellence », explique Fabrice Montesi, l’administrateur de Cegelec, l’une des succursales de Vinci Energies.
La bâtiment a été construit en l’espace de 23 mois !
Présente dans de nombreux domaines, l’entreprise carolo a construit son bâtiment de manière quasi autonome. C’est ce qui fait sa force puisqu’il n’a fallu que 23 mois pour que le mastodonte en forme de « V » soit sur pied et prêt à être exploité. « Il y a eu la contrainte du covid qui a eu un impact sur le chantier. Mais au niveau des technologies utilisées, il y a des pompes à chaleur, des panneaux photovoltaïques ou le choix des vitrages (fournis par AGC, une autre entreprise basée à l'Aéropole). Cela permettra d’avoir des espaces ensoleillés sans pour autant être pénalisé par la surchauffe », explique l’architecte qui a pensé et dessiné le bâtiment.
L’entreprise a donc mis tout son potentiel au profit de sa nouvelle structure. Comme elle l’a fait pour des projets carolos comme le nouvel hôpital GHdC ou encore la rénovation du Palais des expositions.
Vinci Energies va recruter !
Avec un chiffre d’affaires de l’ordre de 86 millions d’euros en 2020 pour ses activités basées à Gosselies, l’entreprise compte s’agrandir avec un recrutement massif.
« Aujourd’hui, il y a à peu près 500 personnes qui travaillent sur le site et nous avons 50 postes vacants. Donc il y a 50 personnes que l’on cherche et que l’on souhaiterait engager », annonce Fabrice Montesi.
Le nouveau challenge est donc d’attirer de nouveaux travailleurs pour satisfaire au mieux les nouveaux clients afin de concrétiser deux mutations majeures: la transformation digitale et la transition énergétique.