C’était hier le premier samedi des soldes d’hiver. Le SNI a donc pris le pouls des commerçants : « Ce samedi a été globalement plus animé et les clients étaient un peu plus nombreux. Néanmoins, on peut clairement parler d’une première semaine en mode mineur ». Les ventes sont en baisse de minimum 15% par rapport à l’année dernière alors que les stocks sont importants. Pourtant, les commerçants ont cruellement besoin des liquidités que ces soldes pourraient leur procurer. Le SNI réitère donc sa demande de pouvoir faire son shopping à 2 avec une personne de son foyer. « Les commerçants ne peuvent plus se permettre un nouveau fiasco comme en août. C’est, pour beaucoup, la dernière chance ! »
En mode mineur
Ce 09 janvier était le premier samedi des soldes d’hiver. Le SNI a donc pris le pouls de commerçants pour avoir leurs premières impressions :
« Ce samedi a été dans l’ensemble plus animé et les clients plus nombreux. Cependant, ce n’était pas la grande foule contrairement à certaines grandes artères commerçantes de Bruxelles notamment. Les commerçants n’affichent donc pas un large sourire. On peut clairement parler d’une première semaine en mode mineur, alors que la météo froide devait inciter à des achats d’hiver ».
Les détaillants constatent globalement d’importantes baisses des ventes par rapport à l’année dernière. « Beaucoup rapportent une diminution de quelque 15% voire davantage ». Pourtant, ils ont absolument besoin d’écouler des stocks (très) importants. 7 détaillants sur 10 avaient encore, avant le lancement des soldes, au moins la moitié de leur stock. Pour plus de 15%, cela montait même jusqu'à 80%.
« Même les communes frontalières n’ont pas vu plus d’affluence alors que l’on aurait pu imaginer le contraire puisque plusieurs pays sont encore en lockdown ou lancent leurs soldes plus tard ».
Besoin de liquidités
Ces mauvais chiffres risquent de déboucher sur une guerre des prix. « Beaucoup ont commencé à 30% mais des 50 voire 60% de réductions sont déjà monnaie courante ». Or, les marges sont déjà très faibles dans ce secteur. « Cependant, la hauteur de ces soldes est à la fois le signe de l’importance des stocks et de la nécessité pour les commerçants de générer rapidement les liquidités dont ils ont cruellement besoin ». Ils doivent en effet disposer de cash pour les nouvelles collections mais aussi pour s’acquitter des frais fixes (loyers, énergie, cotisations sociales) qui continuent à courir.
Vite le shopping à 2
« Les soldes sont souvent un moment de ‘plaisir d'achat’ à plusieurs. Ce n’est pour le moment plus possible ».
Le SNI réitère donc sa demande au gouvernement d’autoriser le shopping à deux partout, avec une personne de sa bulle.
La baisse encourageante du taux d'infection le permet.
« Nous ne devons pas faire la même erreur qu'en août. Il s'est avéré à l’époque que la période de soldes avait été une catastrophe, car le fait de faire ses courses seul n'encourageait pas les consommateurs à faire du shopping. Le gouvernement ne doit pas faire la même erreur car ces soldes d’hiver sont la dernière chance de survie pour de nombreux commerçants ».