Plus personne n'ignore que les prix des différentes énergies sont en train de flamber. Tous les secteurs sont impactés et les clubs sportifs ne font pas exception, d'autant qu'ils se révèlent généralement comme étant de gros consommateurs de gaz et d'électricité: éclairage, eau chaude, chauffage... Exemple à la RUS Courcelloises, club de football évoluant en première provinciale et qui vient de voir sa facture démultipliée.
"On ne sait pas comment on va faire, soupire le président de Courcelles, Alain Portier. Un budget pareil, c'est impayable pour des petits clubs comme le nôtre."
Moins d'éclairage, plus de douche ni de chauffage
Au total, ce sont pas moins de 5000 euros mensuels que l'équipe de Coqs doit, désormais, débourser pour le gaz et l'électricité au lieu des 600 jusqu'ici demandés. Une véritable ruine qui va obliger le club à trouver des solutions.
"Nous allons, malheureusement, supprimer les douches pour les enfants et limiter l'éclairage en l'allumant au dernier moment, explique Alain Portier. Nous ne mettrons pas, non plus, le chauffage. Cela ne va pas être agréable, surtout avec le retour de la boue, mais nous n'avons pas le choix..."
Le situation va rapidement devenir ingérable, au point de mettre en péril l'existence même de certaines structures dont certaines pourraient être amenées à mettre le clé sous le paillasson. A Courcelles comme dans d'autres clubs de la région, il n'est actuellement pas question de répercuter les coûts de la crise sur les adhérents.
Etienne Gilain