Depuis la faillite de DUROBOR GLASSWARE en mai 2019, plusieurs projets de reprise, partielle ou totale, des activités ont été évoqués. Seul le projet porté par d’anciens travailleurs restait d’actualité à ce jour.
« L’entreprise DUROBOR fut un fleuron de notre économie wallonne. Toutes les parties prenantes ont été fortement mobilisées pour pouvoir préserver ce patrimoine économique et ce savoir-faire wallon. Nous devons malheureusement constater aujourd’hui l’impossibilité de redéployer l’entreprise sur sa base historique. Plusieurs pistes sont à l’étude pour assurer une activité industrielle sur le site » Déclare le Ministre de l’Économie Willy BORSUS dans un communiqué.
Depuis plusieurs mois, des travailleurs de DUROBOR, accompagnés par un consultant mandaté par la SOGEPA, travaillaient à un projet de redéploiement des activités sur le site de Soignies. Il s’agissait de remettre en conformité une partie de l’outil et de relancer la production de verre creux. Un besoin financier de l’ordre de 10 à 12 millions € était estimé.
Après plusieurs mois de travail et de nombreuses pistes explorées, les éléments nécessaires à la création d’un avantage concurrentiel décisif pour DUROBOR dans le secteur n’ont pas été réunis.
Concrètement, le secteur du verre connaît une très forte concentration, est très concurrentiel et nécessite des investissements très importants, tant dans les outils de fabrication, dans l’automatisation des processus que dans la formation, afin de pouvoir performer et atteindre un niveau de qualité et de rentabilité suffisant à moyen et long terme.
L’étude de la relance de DUROBOR ne s’est pas limitée à la production historique du verre creux. Plusieurs autres pistes ont été explorées en parallèle, que ce soit dans l’activité de production de packaging verrier ou encore du recyclage et ce afin de capitaliser sur le savoir-faire des travailleurs dans le secteur verrier et sur la marque.
Si jusqu’à présent les projets de relance successifs capitalisaient prioritairement sur l’activité verrière, fil conducteur de la région, le Gouvernement et la SOGEPA initient aujourd’hui une série d’études, tous secteurs confondus, qui pourraient déboucher sur une reconversion du site pour y accueillir un nouvel écosystème d’activités économiques.