À l’occasion de la Journée internationale des Personnes handicapées qui a eu lieu ce dimanche 3 décembre, la Province du Hainaut a proposé à 120 élèves carolos d’essayer différentes disciplines sportives pratiquées dans des conditions similaires à ce que vivent quotidiennement les personnes en situation de handicap.
Le Hall sportif provincial de Marcinelle a accueilli plus d’une centaine d’élèves de l’enseignement ordinaire afin qu’ils puissent s’essayer, de manière ludique et pédagogique, à des sports que pratiquent habituellement les personnes en situation de handicap.
" Donc ici, nous avons des enfants valides que nous mettons en situation de handicap, indique Sylvie Vanderstraeten, coordinatrice du service animation et sensibilisation au handicap à la Province du Hainaut. Ici, ce sont donc des élèves de 1er secondaire provenant de l’école de la Cité Parc de Charleroi, ils vont donc voir le déficit moteur, visuel, audiovisuel et sensoriel, toujours de manière ludique afin que le message de sensibilisation passe facilement. On voit rapidement que les élèves se rendent compte que même si nous sommes atteints d’une certaine invalidité, nous pouvons quand même faire du sport, jouer et nous amuser. "
À travers cette journée, le service d’actions provinciales d’animation et de sensibilisation au handicap de la Province du Hainaut souhaite sensibiliser les élèves face à ces différences, en bousculant les mentalités, et mettre fin à certains préjugés.
" On se rend compte dans la vie de tous les jours que ce n’est pas encore un message qui passe facilement à tout les niveaux, confie Sylvie Vanderstraeten. Ce n’est pas encore quelque chose d’acquis, il y a encore des moqueries et des aprioris sur les personnes en situation de handicap. Notre rôle est donc de faire disparaître ces préjugés à travers des journées de sensibilisation, comme celle-ci. "
Un appel aux étudiants de l’Institut de la Providence à Gosselies
Nouveauté cette année, la Province du Hainaut a fait appel à des étudiants de 6e secondaire en technique d’animation de l’Institut de la Providence à Gosselies.
" Cette journée est bénéfique pour nous, car ça nous permet de réaliser des activités pratiques et sortir de la théorie que nous voyons habituellement en cours, explique Maëlle Trubicin, étudiante en 6e secondaire en technique animation en agent d’éducation au GPH. Ce sont des journées très importantes pour nous, tout comme les stages finalement, nous sommes en contact avec des personnes âgées dans les maisons de repos, des enfants dans les écoles, mais également des bébés dans les crèches. Toutes ces activités nous permettent de savoir avec quels types de personnes nous nous sentons le plus à l’aise aussi. "
Cette journée est donc bénéfique pour tout le monde. Les plus jeunes sont sensibilisés face au handicap et les élèves en animation réalisent des exercices concrets. Et puis, il faut dire que les activités sportives rapprochent plus facilement les participants.
Clara Declercq.