A l’heure où des test de dépistage plus nombreux sont distribués dans les maisons de repos, divers laboratoires se lancent dans l’aventure. Après les labos universitaires, d’autres, spécialisés dans la biologie rejoignent les rangs. Parmi eux, l’IPG, l’Institut de Pathologie et de Génétique de Gosselies a demandé et obtenu son agrément pour effectuer à terme 400 tests par jour. Et ils commençaient aujourd’hui.
Une volonté de travailler sur les test de dépistage
Depuis plus de 60 ans, l’IPG à Gosselies réalise des diagnostics et des analyses biologiques et génétiques. Mais depuis 2012, ils ne travaillaient plus sur les virus. Ils se sont donc adaptés pour pouvoir réaliser les test de dépistage du Covid 19.
« On a beaucoup d’extracteurs à ADN, explique Jérémie Gras, le directeur médical du Groupe IPG. On a des machines de PCR en grande capacité. La seule particularité, c’est qu’on ne les utilisaient pas dans le cadre de recherche de virus ou de bactéries, ou de quantification de charges virales. Mais on es utilisaient pour des tests sur du matériel humain. »
Il a fallu adapter un labo
L’IPG a demandé son agrément à Sciensano et à lInami et l’a obtenu le 20 mars. Il a fallu ensuite faire une commande massive de réactifs, puis adapter un labo à la réalisation des tests. Puisque, par rapport à d’autres hôpitaux déjà équiper pour des tests sur d’autres virus, IPG a du remettre ne place un flux informatique et une infrastructure de sécurité microbiologique, c’est un à dire un labo sécurisé, avec entre autres des hottes de sécurité microbiologiques.
« Donc ici, on va venir en support par rapport aux hôpitaux, poursuit le directeur médical d’IPG. Il y a beaucoup d’hôpitaux et de laboratoires hospitaliers qui réalisent ces tests. Mais il y a aussi beaucoup de pénurie, notamment en matière d’extraction d’acide nucléique, voire des pénuries en matière de réactifs. Donc on va proposer ces tests en premier lieu à des laboratoires partenaires qui seraient à court de réactifs. »
Bientôt jusqu’à 400 tests par jour
Le labo et le personnel sont désormais prêts. Les tests commencent. Dans un premier le labo pourra analyser une centaine de tests par jours. Mais assez rapidement, il devrait pouvoir monter jusqu’à 400 tests par jour. Et l’arrivée d’IPG dans le pool de labos testeurs arrive à point nommé, vu la trop grosse demande mondiale.
« Plus il y a de partenaires qui rentrent dans le diagnostic du coronavirus, conclut Jérémie Gras, mieux on pourra travailler malgré les ruptures inédites de stock en matière par exemple d’extraction. »
IPG apporte donc sa pierre à l’édifice, à l’heure où on espère multiplier les test de dépistage en Belgique.
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