En cette période de crise sanitaire mondiale et d’inquiétude quant aux répercussions sur les droits humains, il faut se mobiliser. Et comme chaque année, Amnesty International se mobilise pour vendre ses traditionnelles bougies
L’annonce du reconfinement est malheureusement venu réduire les perspectives de réussite de la campagne Bougies 2020, organisée du 17 novembre au 10 décembre. Du coup il est toujours possible de s’en procurer via le site internet de l’organisation.
« Des stock de bougies sont aussi disponibles dans des commerces locaux. Nous en remercions déjà nos bénévoles. Mais en attendant, j’encourage tout le monde à se rendre sur le site d’Amnesty pour y faire des dons. » Explique Ludovic Laus, le porte-parole d’Amnesty International Belgique.
La situation mondiale reste inchangée.
La situation que nous vivons actuellement est loin d’être rassurante et aujourd’hui, plus que jamais, les droits fondamentaux doivent être protégés et défendus. C’est dans ce contexte qu’Amnesty International a un rôle essentiel à jouer. L’année 2020 a en effet été marquée par de nombreuses et graves atteintes aux droits humains, notamment en relation avec la pandémie de COVID-19. Ainsi, dans plusieurs pays, les autorités ont pris le parti d’exploiter la situation pour ne pas assumer leurs responsabilités concernant le respect des droits fondamentaux de certaines catégories de la population (notamment en Colombie, aux États-Unis, en Libye, etc.), voire pour adopter des mesures liberticides et bafouant les droits humains (comme en Hongrie, Cambodge, Chine, Philippines, Amériques, etc.).
« Certains Etats qui étaient bien connus dans le domaine des violations des droits humains en ont rajouté un couche en n’assumant pas des droits inscrits dans la déclaration des droits de l’Homme. Et carrément en intensifiant les exécutions et d’autres violations graves. On a vu aussi qu’il y avait un souci particulier pour les résident·e·s de maisons de repos et de maisons de repos et de soins, qui ont subi toute une série de violations des droits humains en Belgique, mais aussi pour le personnel de santé. » Explique Ludovic Laus, le porte-parole d’Amnesty International Belgique.
L’organisation de défense des droits humains a par ailleurs alerté sur la situation des journalistes (notamment en Égypte), des prisonnier·ère·s d’opinion et détenu·e·s en situation de vulnérabilité (Iran, Turquie, États-Unis, etc.), etc. Le respect du droit à la vie privée, notamment en ce qui concerne les applications de traçage, et des droits humains dans le cadre de l’application des mesures de confinement, ont également constitué des motifs d’inquiétude pour l’organisation de défense des droits humains.
Le Marathon des lettres continue
Le Marathon des lettres, une campagne mondiale d’Amnesty International, a pour objectif de récolter des millions de lettres et de signatures en faveur de personnes/de groupes de personnes dont les droits humains sont bafoués. Actuellement en cours, cette campagne s’achèvera le 6 janvier. Compte tenu des mesures de lutte contre la pandémie, les séances publiques d’écriture de lettres, qui ont habituellement lieu dans des stands dans plusieurs villes et communes de Bruxelles et de Wallonie, sont remplacées par la possibilité de commander gratuitement un « kit d’écriture de lettres » et/ou de signer des pétitions en ligne.