Gerpinnes et Courcelles veulent l'annulation du terrain qui secoue HUmani

par

AVC-TSA-129082

Lancer la lecture
Mettre en pause
Mettre en pause
Lancer la lecture
Début de la vidéo
Avancer (10 Secondes)
live
Couper le son
Niveau du volume
Activer les sous-titres
Sélection de langue
Sélectionner la qualité de la vidéo
Afficher en mode plein écran
Quitter le mode plein écran

Les communes de Gerpinnes et de Courcelles, demandent au conseil d'administration d'HUmani, d'introduire une action en justice, pour tenter d'annuler l'achat du terrain acheté 1,6 millions d'euros, alors qu'il n'en valait que de 317.000.

A l’instar de Courcelles, la commune de Gerpinnes, qui est actionnaire minoritaire d’HUmani, demande aussi au Conseil d’administration de l'intercommunale d’introduire une demande d’action en justice, pour annuler l’achat du terrain, qui aurait du accueillir l’hôpital Van Gogh. 

 

« Nous avons demandé que la Conseil d’administration d’HUmani de saisir un juge, afin de tenter l’annulation pure et simple de cet achat. Il y a clairement des preuves d’amateurisme dans ce dossier, c’est pourquoi, le CA doit rapidement agir. », explique Julien matage, bourgmestre de Gerpinnes.

 

De son côté et en tant que troisième actionnaire d’HUmani, la commune de Courcelles, estime que des actions concrètes pour la protection des intérêts publics, doivent être mises sur pied. 

 

« En plus de l’annulation de l’achat du terrain, nous demandons la convocation d’une Assemblée Générale en cas d’inaction du Conseil d’administration, ainsi qu’un audit externe sur les finances et les économies structurelles possibles. Par ailleurs, nous allons convoquer les responsables d’HUmani lors d’un prochain Conseil communal, afin clarifier la situation. La gestion rigoureuse des deniers publics et la transparence, sont des principes fondamentaux que nous devons défendre avec fermeté. », indique Caroline Taquin, bourgmestre de Courcelles.

 

Réunis lundi en commission des pouvoirs locaux, les députés carolos Nicolas Tzanetatos pour le MR et Germain Mugemangango pour le PTB, ont questionné le ministre de tutelle François Desquesnes, sur de l’envoi d’un commissaire spécial chez HUmani, afin de vérifier le bon fonctionnement de la gestion l’intercommunale. Un ministre, qui a déclaré à nos confrères de la Dernière Heure, qu’il était encore trop tôt pour en désigné un.

 

« A l’heure actuelle, nous n’avons pas d’indice probant de défaillance du conseil d’administration, ni du bureau exécutif. », explique François Desquesnes, Ministre wallon des Pouvoirs locaux.

 

Pour l’instant, du côté du conseil d’administration d’HUmani, c’est silence radio, mais les instances de l’intercommunale, devraient communiquer en début de semaine prochaine.


Sur le même sujet

Recommandations