Le contrat de mariage, par lequel les partenaires conviennent de la répartition de leurs biens et de leurs revenus, est de plus en plus populaire. L'année dernière, plus de 14.000 nouveaux contrats de mariage ont été signés, selon les chiffres de la fédération des notaires publiés mardi.
Le contrat de mariage n'est pas obligatoire. Ceux qui n'en concluent pas tombent automatiquement sous le coup de la loi, qui prévoit que les biens et les revenus des partenaires sont versés dans un pot commun après le mariage. Ceux qui veulent déroger à cette règle peuvent conclure un contrat de mariage chez le notaire.
Cette pratique est de plus en plus fréquente. L'année dernière, 14.289 nouveaux contrats de mariage ont été signés, indique notaris.be. C'est presque un cinquième de plus qu'en 2021, mais il y a eu un creux dans les chiffres en raison de la crise sanitaire liée au coronavirus. Par rapport à 2018, il s'agit d'une augmentation de 3%.
De plus en plus de contrats de mariage existants sont également modifiés. Cela s'est produit plus de 25.000 fois en 2022. Si l'on additionne les nouveaux contrats et les contrats modifiés, les notaires ont été sollicités 40.000 fois l'année dernière, rapportent également les journaux de Mediahuis mardi. Cela représente une augmentation de 12% par rapport à 2021 et 2018.
"Rédiger un contrat était autrefois considéré comme un signe de méfiance, mais aujourd'hui, les gens le perçoivent complètement différemment", a déclaré Jelle Van Hove de notaris.be aux quotidiens. "Les gens se marient de manière plus consciente. Et c'est une bonne chose, car cela montre qu'il y a eu au moins un peu de réflexion et de discussion. On peut ainsi voir quel schéma correspond le mieux à ses souhaits et à ses besoins."