Un nouveau shop vient d’ouvrir ses portes à Charleroi au Boulevard Tirou. La chaine de magasins Sushishop agrandit la famille en s’installant dans la métropole après avoir investi Namur, la capitale de la Wallonie. Les gérants sont à la recherche d’étudiants jobistes et de travailleurs motivés.
Depuis ce lundi, c’est un restaurant de sushis supplémentaire qui a vu le jour au boulevard Tirou à Charleroi. Il y a pourtant déjà pléthore de ce type de propositions. Il y a les Sushi thaïlandais de Tenshi Sushi au boulevard Tirou ; les sushi japonais de Kitcho Sushi sur la même avenue ; la Sushi House à la rue de Dampremy ; et le Makitime place Verte, pour ne citer que ceux présents en centre ville.
Au total, dans la région de Charleroi, ce sont 14 restaurants qui sont répertoriés sur Take away, une dizaine sur deliveroo et sur Uber eats.
Pourtant Kenny Aronson, le manager des restaurants Sushishop de Namur et maintenant Charleroi n’a pas eu peur de se lancer dans l’aventure carolo.
« Aujourd’hui, il y a 200 boutiques Sushishop, principalement en Europe. En Belgique, la marque a explosé à partir de 2010. Cela fait 10 ans que je suis dans l’aventure, j’ai monté les échelons un peu à la fois et là, je me suis associé avec mes anciens patrons. »
Et histoire de se démarquer de la concurrence (féroce) le jeune entrepreneur, dans la droite ligne de sa maison mère, veut proposer une cuisine à la fois traditionnelle et créative, en misant aussi sur le service à la clientèle.
« C’est une cuisine japonaise, avec des spécialités de Sushi bien sur, mais en fusion. Nous mélangeons un peu les saveurs et signons des créations avec des chefs de renom. Tous les ans, nous nous renouvelons avec des créations et des nouveautés qui font leur apparition sur le menu. Nous mettons le soin nécessaire à la qualité de nos produits, mais aussi de notre service, notamment en ce qui concerne la livraison. Ce qui peut pécher dans d’autres restaurants similaires, nous, nous faisons vraiment attention à ça. »
Le Japon à votre porte
Les méthodes viennent du Japon avec du matériel étudié, et spécialement dédié, à la préparation du riz notamment et son nettoyage. Les sushimen sont des spécialistes venus de Philippines, de Corée, du Vietnam ou du Tibet parfois.
« Depuis deux jours, ça marche bien, nous avons des petites choses à améliorer en interne, mais nous sommes bien accueillis. Charleroi est une ville dynamique, une belle dynamique est d'ailleurs amorcée ici. L’échevine du commerce est plutôt pro-business, ils veulent que la ville soit attractive et on va amorcer ce changement avec eux ! »
Le succès de cette entreprise repose aussi comme l’a dit Kenny Aronson, le manager, sur le service de livraison. Un service assuré par des étudiants jobistes qui vont désormais sillonner les rues de Charleroi dans un rayon de 15 kilomètres pour aller porter les commandes passées en ligne ou par téléphone.
Jobistes et personnel motivé, requis
Il n’est pas trop tard pour espérer décrocher un job au shop, le manager est toujours à la recherche de personnes motivées.
« Nous avons pas mal d’étudiants déjà pour démarrer, mais à terme, nous allons doubler voire tripler notre flotte. Jusque là, je suis quand même content de l’équipe. En plus, nous voulons donner leur chance à des locaux, des gens qui habitent dans la région et pour l’instant, nous y arrivons plutôt bien. »
La tendance Sushi
Que dire de cette tendance Sushi en pleine expansion dans la métropole ? Cela n’étonne pas notre jeune manager qui comptait déjà beaucoup de clients à Charleroi, des personnes qui se déplaçaient parfois jusque Namur ou Bruxelles pour avoir leurs sushis.
« Cela fait 10 ans que j’entends « les sushis c’est à la mode », moi je dirais plutôt que c’est une tendance. Le sushi est plus complexe à cuisiner que des pâtes ou un steak. Il y a aussi cette tendance à cuisiner différemment, le sushi a une image de nourriture saine, même si ça reste calorique on est sur du riz et du poisson gras, mais cela reste attractif. Et si son hamburger, on va plutôt se le manger seul, les sushis, c’est un plat à emporter que l’on peut partager entre amis. »
Une large gamme de produits, en tout cas, à découvrir sur place, à emporter ou à la livraison à domicile.
Il aura fallu l’intervention de l’équipe de bord pour que finalement un nouvel avion puisse décoller avec un nombre de passager correspondant à son volume. Conséquence, deux heures de retard, dont une à tergiverser.
La compagnie n’a pas voulu accorder de commentaires à la presse.