Le bilan du carnaval est très positif, nous le disions déjà au soir du mardi gras sur nos antennes, mais avec un petit jour de recul, les sourires n'ont pas quittés les visages des organisateurs, l'échevine des fêtes Babette Jandrain et Christian Meysman, le "chef d'orchestre" de la manifestation.
Au soir du carnaval, le chef d’orchestre des festivités, Christian Meysman le disait au micro de notre journaliste
« Franchement avec 46 groupes et 1200 personnes, il faut gérer, il n'y a pas eu d'incidents et je suis très heureux. »
De plus en plus de monde
Le carnaval s’étoffe d’année en année, et même si le parcours changeait cette fois-ci renouant avec la ville basse, ce ne sont pas moins de 6 à 7 000 personnes qui se sont amassées le long du parcours du Boulevard Audent à la Place de la Digue, en passant par le Boulevard Tirou.
Selon l’échevine des fêtes, il y avait plus de badauds encore pour cette édition que l’année dernière, sans toutefois pouvoir fournir un quelconque élément de comparaison. Il s’agit d’un ressenti. Toutefois, si l’on compare la place du manège et la place de la Digue la seconde peut contenir beaucoup plus de monde. Mardi ce n’était pas un soir de quart de finale de coupe du monde, mais les carolos étaient bel et bien présents, surtout dans le haut de la place.
Coté météo, la pluie c’est invitée sur une bonne partie du parcours. Malgré cela les échos sont positifs, les commerçants, surtout les cafés, ont fait le plein et même du côté de la place verte, les badauds en ont profité pour faire quelques courses.
La Police semble confirmer le bon déroulement de la manifestation, malgré un dispositif important, aucun incident à signaler excepté comme toujours en cas de fête quelques cas d’ivresse publique.
Et en 2021 ?
L’édition 2021 est déjà sur les rails, toujours d’après Christian Meysman, le chef d’orchestre espère pouvoir compter à l’avenir sur un certain nombre de bénévoles pour pouvoir accueillir encore plus de groupes, encore plus de monde. Objectif : une affluence comparable à celle de Binche ? Pourquoi pas, on peut toujours espérer.