Les prisons de tout le pays seront en grève dès 22h00, du mardi 10 au mercredi 11 janvier à la même heure. Ce blocage annoncé le 30 décembre fait suite au préavis à durée indéterminée remis pour l'ensemble de la fonction publique à la ministre fédérale compétente Petra de Sutter (Groen) le 9 novembre 2022. Les syndicats impliqués sont la CGSP-ACOD, l'ACV-CSC services publics et le SLFP-VSOA.
"Nous demandions une revalorisation des échelles barémiques et un véritable treizième mois dans l'urgence pour les salaires les plus bas dans la fonction publique. Nous n'avons pas été entendus, nous n'avons pas de budget", indique Grégory Wallez, secrétaire fédéral de la CGSP Prison, au sujet des revendications que le secteur négocie chaque mercredi avec les présidents de parti depuis le début du mouvement de grève.
"Il n'y a pas d'avancées. Et quand on les écoute, surtout ceux de la coalition, ils nous disent qu'on n'avait pas de mandat pour négocier un budget. On a l'impression d'être doublement refoulés", regrette encore le secrétaire fédéral CGSP Prison.
D'après lui, cette demande est en suspens depuis 2012 et aucune revalorisation n'aurait été opérée depuis 20 ans. Il relève toutefois l'obtention de chèques-repas à partir du 1er avril 2024, à la suite du pré-accord budgétaire signé avec la ministre fédérale de la Fonction publique Petra de Sutter.
Lors des jours de grève précédents, un régime de nuit était appliqué au sein des établissements pénitentiaires. Aucune activité n'a été organisée, hormis la distribution de nourriture dans les prisons wallonnes.
Source: Belga