En décembre 2020, la Wallonie a annoncé un financement à hauteur de 1,5 million d’euros pour le développement de l’Aquascope de Virelles.
Lancé en mars l’an dernier, le plan Get up Wallonia, toujours en discussion, montre déjà ses premiers effets. Le centre de découverte de la nature est en pleine mutation !
Un pôle écotouristique en Wallonie
Le déploiement des structures d’écotourisme est un investissement rentable et durable. Les effets seront doubles pour l’Aquascope. Ce subside permettra de décupler la capacité d’accueil de la biodiversité sur le site et permettra d’accueillir et sensibiliser un public nombreux, dans le respect de la nature.
À la clef, de nombreux emplois et rentrées financières pour la région grâce à un projet susceptible d’attirer jusqu’à 60.000 visiteurs par an.
Un lifting qui améliorera l’expérience des visiteurs
Ce soutien va permettre la restauration de la grande roselière, qui fait de l’Aquascope un refuge de premier choix pour des espèces comme le butor étoilé ou la gorgebleue à miroir, mais également une riche entomofaune.
Des travaux hydrographiques permettront de préserver le niveau d’eau de la roselière. Un bas-fond, régulateur des températures et niveaux de l’eau sera creusé. Une série d’îlots vont également être créés pour offrir plus de zones d’accueil pour de nombreux oiseaux, plantes et insectes.
L’archipel ainsi créé va être rendu accessible au public, tout en garantissant la quiétude pour la faune présente. De nouveaux circuits offriront au grand public, photographes nature ou naturalistes des vues inédites et immersives sur l’étang et ses différents écosystèmes. Le financement va également permettre l’achat d’un bâtiment pour une installation pérenne du centre de revalidation pour animaux sauvages (CREAVES) déjà présent sur le site.
"Virelles est un écrin incontournable de l’écotourisme wallon, un lieu iconique où la nature est accessible et expliquée. Avec ces aménagements, nous allons pouvoir élargir encore la préservation et la sensibilisation. Le but est de pousser le public à passer à l’action pour la préservation de la nature, en l’immergeant dans son foisonnement enchanteur." Vincent Scaillet, responsable de l’Aquascope.