Un parc d'attraction Legoland verra-t-il le jour à Gosselies en 2026 ? C'est en tout cas (désormais) une piste de plus en plus sérieuse pour la reconversion de l'ancien site de Caterpillar. L'arrivée du constructeur automobile chinois Thunder Power semble définitivement être un échec. Et l'étude de faisabilité pour Legoland est concluante. Mais selon le député wallon socialiste Maxime Hardy (qui suit le dossier de près), la prudence reste de mise. De nombreuses étapes sont encore à franchir.
Depuis la fermeture de Caterpillar Gosselies en 2016, la reconversion du site est au coeur des préoccupations des élus locaux et wallons. Parmi les pistes les plus crédibles, il y avait l’arrivée annoncée du constructeur chinois de voitures électriques Thunder Power pour y produire une petite citadine baptisée Chloé. On parlait d’une possibilité de lancement de la production pour début 2021, mais aujourd’hui, le bassin carolo est toujours en attente d’une reprise d’activités sur le site gosselien.
Les espoirs se tournent vers Legoland, du groupe Merlin
Si l’arrivée de Thunder Power semble de plus en plus être un échec, les espoirs se tournent depuis quelques mois sur l’arrivée du groupe Merlin avec un parc d’attractions Legoland. Les négociations se poursuivent. Cette semaine, suite aux interrogations des députés PTB Germain Mugemangango et PS Maxime Hardy, le ministre wallon de l’Economie Willy Borsus a fait le point sur l’avancement du dossier. Pour Maxime Hardy, le projet avance, mais la prudence reste de mise.
Mais le groupe Merlin est visiblement un candidat à la relance du site de plus en plus crédible. L’étude de faisabilité s’avère concluante. Et désormais, une date d’implantation est évoquée : 2026.
Mais la prudence reste reste de mise, précise Maxime Hardy. Car le ministre de l’Economie, avec la Sogepa sont toujours en train de travailler sur la phase de faisabilité. Et on sait que d’autres projets industriels pourraient arriver sur la table en cas de nouvel échec.
L’installation potentielle d’un Legoland à Gosselies en 2026, 10 ans après la fermeture de Caterpillar, serait un nouveau moteur pour le développement économique de la région.