Halloween touchait à sa fin. Pas pour le club de Charleroi Volley qui a décidé d'organiser "Hallovolley" ce vendredi. La parfaite occasion pour les volleyeurs de smasher dans une ambiance chaleureuse, familiale et costumée.
Un filet, des ballons et des monstres. Charleroi Volley organisait "Hallovolley". Comme son nom l’indique, un tournoi de volley-ball sur le thème d’Halloween.
"On voit qu’il n’y a pas beaucoup de tournois Halloween dans la région. Aujourd’hui est un jour férié. On s’est dit : "pourquoi ne pas créer un événement volley alors que les gens ont congé" ? Tout le monde peut s’amuser, boire un verre et passer un bon moment. En plus, les participants ont fait l’effort et se sont déguisés", s’enthousiasme Benjamin Varlet, membre de l’organisation de l’événement.
32 équipes de trois s’affrontent dans ce tournoi horrifique où les règles du volley priment bien évidemment.
"Au moins une fille doit jouer dans chaque équipe. Pour le reste, c’est du volley classique : on sert, on réceptionne et on envoie la balle de l’autre côté dans les limites du terrain", explique-t-il.
Les noms des équipes font également l’originalité de la compétition. Même si certains ne se sont pas foulés.
"Notre nom, c’est les "Centraux". Car on est trois centraux à jouer ensemble", raconte le capitaine de l'équipe.
"Notre équipe s'appelle "Tchitchi". Ça vient de notre cri de guerre quand on bloque une action adverse", déclare un volleyeur.
"On s'appelle les volleyeuses zombifiées. On voulait être des zombies et dans le thème", se vante une membre de la formation morte-vivante.
Gagner grâce au jeu et ... aux costumes
Mais que serait Halloween sans costume ? Les participants se sont déguisés pour l’occasion. Ils ont eu raison car l’enjeu est sportif mais pas trop.
"Les trois meilleures équipes du tournoi recevront un prix. Le meilleur costume sera également primé. Toutes les équipes ont été photographiées. Chaque formation vote via un QR code pour élire le meilleur déguisement", annonce Benjamin Varlet.
Pour le coup, petite présentation des déguisements :
"On a voulu inverser les genres. Les garçons deviennent des joueuses et les filles des joueurs", sourit le capitaine des Centraux.
"On a créé des maillots de compétition ornés de traces de sang et de déchirures", précise un joueur de Tchitchi.
Le club voulait de l’amusement. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les volleyeurs étaient comblés. Ils sont unanimes. L’événement s’est terminé dans la nuit. La preuve qu’Hallovolley a réuni de la sueur, de la bonne humeur et quand même un petit peu de challenge surtout pour les costumes.
Bruno Pantano