L'Olympic avait une belle possibilité d'engranger trois points face au dernier de la compétition après une semaine où l'extra-sportif a primé sur le reste. Pour les Visétois, il s'agissait d'un second déplacement consécutif en terre carolo en une semaine.
Ce sont les hommes de Benoit Paulet qui se créent la première possibilité de la rencontre avec un coup de tête de Rousseau bien arrêté par Cremer. Les Oies vont se montrer réalistes dès leur première occasion. Peu après le quart-d'heure, Gerits trompe Moriconi d'un superbe coup-franc. Les Dogues ne sont pas abattus et égalisent six minutes plus tard par Terki sur une phase arrêtée.
Comme trop souvent cette saison, les Dogues se déconcentrent et concèdent un nouveau but dans la foulée des oeuvres de Bunchukov à la récupération et à la conclusion de la phase de jeu. Une fois encore, l'Olympic a les ressources pour revenir au score. Après un excellent travail sur son flanc, Walbrecq offre un centre millimétré vers Pompé qui trompe Cremer d'un coup de tête plein de sang froid. Les Carolos se créent encore deux possibilités sans parvenir à cadrer.
Un point et c'est tout
En seconde période, la physionomie de la rencontre change complètement. Visé gare le bus et ne sort que très rarement de son camp. Il est alors compliqué pour les Dogues de se créer des opportunités et plus belle vient des pieds de Walbrecq, dans la dernière minute du temps réglementaire mais son envoi passe de peu à côté. Les Oies voulaient clairement un point et repartent donc avec le sentiment du devoir accompli tandis que les Carolos n'ont toujours pas gagné en 2024.
"Je suis déçu car nous avons encore perdu des points à domicile", pointe Lucas Walbrecq. "J'ai l'impression que nous foirons encore notre rencontre. Je suis un petit peu blasé par cette situation et par certains scénarios qui se répètent inlassablement cette saison."
"Les joueurs avaient la tête basse mais ont fait un bon match", estime Sergio La Valle. "Je pense que nous méritions la victoire mais c'est encore un match à l'image de notre saison."
Benoît Ronflette