Le Conseil disciplinaire de l'Union belge se penchait vendredi sur le dossier du match entre le Sporting de Charleroi et Malines arrêté le 12 novembre dernier. Mais l’affaire ne sera finalement pas traitée immédiatement.
Rappelez-vous, le 12 novembre, le match entre Charleroi et Malines de la 17e journée de la Jupiler Pro League était définitivement arrêté à la 67ème minute. En cause : des supporters de l'équipe locale ont lancé pour la troisième fois des engins pyrotechniques sur le terrain. Le match avait déjà été arrêté deux fois en première mi-temps. Charleroi menait 1-0 à la troisième interruption.
Le Sporting de Charleroi a écopé d’une amende de 75.000 euros de la Pro League. Fin novembre, la fédération belge de football annonçait que le Conseil disciplinaire de l'Union belge se pencherait le 16 décembre sur le dossier du match. Dans une décision provisoire rendue hier, le CDFP a évoqué le contexte « extraordinaire » du match, puisque ce sont les supporters de l'équipe gagnante qui en ont causé l'interruption. De cette manière, ils ont manifestement porté préjudice au club.
Prise de position sur la responsabilité du club
Tant Charleroi que Malines ont remis en cause le principe de responsabilité dans ce cas particulier, lequel dépend de l'interprétation des articles 16.1 et 16.2 du Code disciplinaire de la FIFA définissant les règles de sécurité et d'ordre à l'intérieur et aux alentours des stades.
Concrètement, les clubs et le Parquet fédéral ont donc jusqu'au 2 mars pour mettre sur papier leurs arguments à ce sujet. Le 10 mars, l'affaire sera à nouveau entendue.
Source : Belga
A.P.