Les communes de Ham-sur-Heure/Nalinnes et de Gerpinnes collaborent étroitement pour élaborer leur Plan Communal de Mobilité (PCM). Les problématiques en la matière sont assez similaires dans les deux entités. Le projet a commencé par un état des lieux. Actuellement, ce sont les citoyens qui sont invités à communiquer leurs idées et leurs inquiétudes, par mail, jusqu'au 31 mars.
Ce vaste plan intercommunal de Mobilité est élaboré en misant également sur la participation citoyenne. Une participation qui ne peut se faire que de manière virtuelle en cette période de covid. Un document est mis à la disposition des citoyens des deux communes (sur simple demande par mail). Il permet de mieux comprendre le plan et d’émettre des propositions d’aménagements. Et certains projets concrets sont déjà dans les cartons.
Ham-sur-Heure/Nalinnes et Gerpinnes ont souhaité que cette réflexion globale sur la mobilité soit la plus objective possible.
Les citoyens doivent envoyer leurs demandes à l’adresse rbo@agora-urba.be avant le 31 mars, en précisant bien leur commune de résidence. A Gerpinnes, c’est la mobilité aux abords des écoles et entre la Nationale 5 et le R3 qui est la plus problématique.
Beaucoup de voitures arrivent donc au même endroit, au même moment, dans des rues souvent inadaptées. Le futur plan de mobilité devrait apporter des solutions pour désengorger ces zones sensibles. Une budget de 115.000 euros financé à 75 % par la région, a été attribué à l’élaboration de cette étude. Les prochaines phases seront la définition des objectifs et les propositions concrètes, avec des premiers aménagements qui pourraient se faire à partir de 2022.
Un PCM, pour quoi faire ?
Le Plan Communal de Mobilité (PCM) est un des outils que le Service Public de Wallonie (SPW) Mobilité et Infrastructures met en place en collaboration avec les communes de Wallonie pour proposer des solutions aux problèmes de mobilité et de sécurité routière sur leurs territoires. Le PCM va bien au-delà des interventions sur la seule circulation des véhicules. Il prend en compte l’organisation de l’ensemble de l’espace public et les relations entre ses différents usagers : piétons, personnes à mobilité réduite, cyclistes, deux-roues motorisés, automobilistes, poids lourds, trains, bus…
Un PCM est conçu suivant un canevas et une procédure préétablie par le SPW Mobilité et confié à un bureau d’étude agréé qui a été désigné pour le réaliser.
Le PICM (Plan InterCommunal de Mobilité) s’effectue en trois phases :
Phase 1 : Diagnostic de la situation existante en matière de mobilité.
Phase 2 : Définition des objectifs.
Phase 3 : Propositions concrètes d’aménagements à mettre en place pour atteindre les objectifs définis.
Chaque phase est élaborée en concertation étroite avec les communes, le SPW mais aussi les acteurs de la mobilité (SNCB, TEC, GRACQ, ATINGO, …).