Hier, Denis Ducarme a invité son président Georges-Louis Bouchez et Mathieu Michel, le ministre fédéral de la régie des bâtiments à venir visiter le Palais de Justice de Charleroi. Une visite qui était tout sauf de courtoisie puisque l’objet de celle-ci était de trouver une solution au chauffage du bâtiment. Invités à cette visite des techniciens de tous bords qui se sont, pour la première fois, retrouvés tous au même endroit. Une solution a pu être envisagée.
Le problème de la chaudière du Palais de Justice de Charleroi n’est pas neuf. En 2014, deux chaudières à condensation ont été installées. Un investissement d’environ 500.000 euros qui a permis de réduire le coût de la facture de chauffage d’environ 70%.
Comme a pu le constater Denis Ducarme et ses invités, au rang desquels se trouvait aussi Nicolas Tzanetatos, député wallon mais surtout avocat et donc habitué des lieux, le problème de cette nouvelle installation ne date pas d'hier, couplé à une mauvaise isolation du bâtiment, la situation devient difficilement gérable.
« Cette visite était programmée depuis un certain temps, étant donné que je connaissais bien la situation de ce bâtiment emblématique à Charleroi. L’ensemble des techniciens de la régie des bâtiments, des infrastructures justice, et du Palais ont suivi cette visite et un début de solution a pu être dégagé. »
Le problème de l’installation existante c’est que les locaux doivent parfois être chauffés jusqu’à 29 degrés pour que tout le monde puisse bénéficier d’un peu de chaleur.
« La problématique est essentiellement liée à l'isolation. D'une part des châssis en acier qui ne sont pas étanches et un double vitrage de "première génération". D'autre part, des tuyaux des 25 différents circuits de distribution de chauffage qui ne sont pas correctement isolés. » résume Denis Ducarme.
Une situation intenable pour le député.
« Les techniciens opéreront dès la Toussaint des tests préalables à des travaux qui devraient permettre une gestion plus économe et efficace du palais de justice. De nouvelles vannes thermostatiques vont être installées après les congés de Toussaint et si c’est efficace, ils démultiplieront ce dispositif. »
Une solution en trois phases
La solution qui a été dégagée avec les techniciens présents va se mettre en place en trois phases.
Sur le court terme:
Dans les semaines à venir, un projet pilote pour la transformation d’un bureau paysager sera exécuté par EQUANS avec les travaux principaux suivants:
- Pose d’une isolation thermique sur les traînantes horizontales des circuits de distribution.
- Placement d’une vanne de régulation modulante générale à son entrée commandée par une sonde d’ambiance (avec enlèvement de toutes les vannes thermostatiques présentes sur les convecteurs – une vingtaine pour ce paysager.
- Analyse des différents circuits de distribution (plus de 25) pour cibler les circuits à problèmes.
En parallèle, les vannes thermostatiques défectueuses pourraient être remplacées.
Sur le moyen terme, d'autres bureaux paysagers à problèmes seront aménagés.
Sur le long terme, enfin, c'est tous les corps de chauffe et les châssis qui pourraient être remplacés.