A Villers-la-Ville, les portiques provisoires installés par le Ministre Régional de la Mobilité sont insuffisants. La Commune manifeste son mécontentement par rapport au laxisme régional sur ce site touristique majeur.
La Nationale 275 qui traverse le site de l’abbaye est bien une voirie régionale. Une voirie sur laquelle des travaux sont attendus depuis des années. Ces travaux n’ont pas été faits et des portiques provisoires ont été installés…Ils sont insuffisants. Ce sont les arcades reconstruites qui sont, à nouveau, en danger.
Trottoirs, pistes cyclables, égouttages,… sont indispensables à la sécurité du site et dans le cadre de la lutte contre les inondations. La voirie doit être refaite avec ces impératifs. Des exigences bien connues de la Région mais… Cet attentisme de la part du Ministre de la Mobilité dans la réalisation de ces travaux sur ses voiries a obligé le placement de portiques provisoires en amont en en aval des arcades. Des portiques provisoires insuffisants qui, quelques mois après leur installation ont été accidentés à de multiples reprises et, aujourd’hui, sont inexistants.
Force est de constater que pour ce site, le temps du provisoire est révolu. Avec plus de 7.000 passages quotidiens et 150.000 visiteurs par an, ce site touristique nécessite une mobilité adaptée.
« La Commune a toujours souhaité que la rénovation des arcades et les aménagements de voirie nécessaires pour une mobilité douce autour du site se fassent en concomitance, explique Julie Charles, Echevine de la Mobilité. La Région avait eu le temps administratif pour préparer cette rénovation complète entre les deux accidents, en 2013 et 2018, et le début du chantier en 2020. Mais rien n’était prêt ! Au moment où la rénovation des arcades et les embarras de circulation prenaient place, la Région décidait, elle, de réaliser ces travaux de voirie plus tard… ! Cette position les oblige à faire des aménagements provisoires incohérents. »
« Ce laxisme régional menace les magnifiques travaux de reconstruction des arcades chapeautés par l’Agence Wallonne du Patrimoine, ajoute le Bourgmestre, Emmanuel Burton. Pour rappel, ce sont 7.525 heures prestées et 50 artisans qui ont œuvré à ce chantier. »