Une supérette dans une école, voilà une idée originale qui vient tout droit du CEFA ITCF d'Erquelinnes. Ce n'est pas un magasin comme les autres car, avant tout, il a un but pédagogique. Les élèves de la section « vente » peuvent ainsi s'exercer au métier de vendeur.
A première vue, des supérettes comme celle-ci, il en existe dans presque toutes les villes. On y retrouve tous les produits de première nécessité. Mais ce n'est pas un magasin d'alimentation comme les autres puisqu’ici tout est fictif, un concept unique en Wallonie. « Les élèves apportent des boîtes vides, les professeurs et moi-même apportons du matériel que nous nettoyons et remplissons afin que ce soit le plus véritable possible », explique Rebecca Giannoccaro, professeure de vente au CEFA ITCF d’Erquelinnes.
Une mise en situation réelle pour les élèves
Les douze élèves de cette section du CEFA d'Erquelinnes ont tout à disposition, comme s'ils étaient en situation réelle: du caddie à la caisse en passant par les rayons. « Nous leur apprenons à rendre la monnaie correctement, à encaisser mais aussi le réassortiment des rayons. »
Depuis ce lundi, les élèves ont pu reprendre les cours en présentiel à raison de deux jours par semaine. Les autres jours, ils travaillent dans une entreprise qui les forme au métier de vendeur. « Je ne connaissais pas les caisses donc nous avons appris l’encaissement et à rendre la monnaie de façon professionnelle, à l’envers », confie Matthias, élève en 5e.
Un rêve d'enfant
Dans un coin de leur tête, ces étudiants ont de la suite dans leur projet puisqu'ils dessinent leur futur petit à petit. Parfois ce sont des rêves d'enfants qu’ils comptent réaliser. « Soit je reste en boucherie, soit j’ouvre une magasin de produits locaux », indique Clara, étudiante également en 5e année.
D'ici l'an prochain, l’école souhaite ouvrir un magasin de seconde main. Un projet qui est quelque part la suite logique puisque ce sont les élèves eux-mêmes qui seront aux commandes de cette véritable boutique, cette fois.