En France, cela fait 37 jours que les travailleurs de la SNCF et de la RATP sont en grève. Ils ont décidé de tenir bon dans ce bras de fer qui les oppose au gouvernement d’Emmanuel Macron et son projet de pension à points.La Fgtb est convaincue que :
« S’ils obtiennent gain de cause, ce sont tous les travailleurs et travailleuses des secteurs public et privé, syndiqué.e.s ou non, qui en récolteront les fruits. Parce qu’ils auront réussi à rejeter un modèle, un projet politique qui consiste à démanteler la pension par répartition au profit d’un système par capitalisation. D’autres professions ont rejoint le mouvement. Le droit de grève et l’exercice de ce droit sont nos formes de résistance ultime quand le pouvoir reste sourd au dialogue. Ils sont indissociables du principe même de la démocratie. Et souvent dans l’Histoire, les victoires des grévistes ont profité à l’ensemble du monde du travail. Nous souhaitons le rappeler à l’heure où plusieurs attaques larvées minent ces libertés syndicales en Belgique. »
Chez nous, en 2017, la mobilisation a fait reculer le projet de pension à points du ministre Daniel Bacquelaine (MR). Comme en France, le ministre présentait cette réforme comme un progrès inéluctable. Or, selon les projections de syndicats, la pension à points est plus précaire et pousse les travailleurs à souscrire des assurances privées, aléatoires, hautement risquées...
Ce sont toutes ces raisons qui poussent la FGTB a organiser une solidarité financière afin de soutenir celles et ceux qui sacrifient leur revenu pour mener durement ce combat syndical.
Samedi, une délégation de la FGTB sera présente à la manifestation de Lille, dès 14 h 30, à l’appel de l’intersyndicale française (CGT, FO, FSU, CFE-CGC, Solidaires, Unef et UNL).