Quel métier choisir? Quelles études entreprendre pour y arriver? Et serai-je capable de les réussir? Ces trois questions, les jeunes qui sortent de l'enseignement secondaire sont nombreux chaque année à se les poser, avec malheureusement parfois quelques mauvais choix à la clé.
Pour éviter ces erreurs d'orientation et réduire le taux d'échec dans l'enseignement supérieur, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles est occupé à mettre la dernière main à un nouvel outil d'orientation aux études qui sera bientôt proposé à tous les jeunes à la fin du cycle secondaire.
Concrètement, ces tests auront pour but d'aider les jeunes à répondre à différentes questions sur leurs aspirations professionnelles, leurs motivations, leurs croyances sur le métier visé, mais aussi mesurer leurs compétences logiques, linguistiques voire numériques par rapport à la formation envisagée, a indiqué mardi la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, en commission du Parlement.
Annoncé dans l'accord de gouvernement bouclé en 2019, le futur outil aura également pour objectif d'informer les jeunes sur l'état du marché du travail, les métiers en pénurie, les filières à moindre perspective d'emploi, ainsi que les différentes filières de formation menant à un métier déterminé.
Non-contraignants, ces tests seront offerts gratuitement à tous les élèves arrivés en fin du cycle secondaire, a précisé Mme Glatigny, qui répondait à une question de la députée MR Stéphanie Cortisse.
Ils viendront compléter les tests de personnalités déjà offerts depuis de nombreuses années par le Service d'informations sur les études et les professions (SIEP) en y ajoutant un module motivationnel, et un autre sur l'évaluation des connaissances cognitives générales.
Les résultats de ces différents tests seront assortis de conseils personnalisés, notamment le renvoi vers des professionnels de l'orientation qui permettront aux jeunes d'affiner leurs choix d'études et de professions.
Le nouvel outil devra aussi permettre aux jeunes de mieux identifier les prérequis attendus pour les études envisagées, et au besoin les orienter vers des classes préparatoires et autres services d'aide à la réussite.
"Cet outil d'orientation aux études est le chaînon manquant dans la transition entre l'enseignement secondaire et l'enseignement supérieur", s'est félicitée la ministre devant les députés.
Une première version de ce nouvel outil sera opérationnelle pour la rentrée de 2023 déjà. Il devrait toutefois encore évoluer par la suite, a précisé mardi son cabinet.
Source: Belga